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Affichage des articles associés au libellé Donald Trump

Le gala des mégalos

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Le titre de cette chronique m'est venu d'une chanson, " Des mégalos pour mes galas " qu'interprétait Au Bonheur des Dames, un groupe de rock parodique des 70s qui me faisait bien rire avec ses chansons à l'humour potache pas méchant dont nous avons, à mon avis, toujours bien besoin : " Sus aux faiseurs de soupe et à tous leurs fans, qu'un sang impur abreuve les sillons de nos 33tours ". Voilà des paroles d'une autre chanson de cet album culte qui nous remuent la conscience n'est-ce pas ? 😂 Toutes ces considérations sont bien sympathiques mais mon sujet rigole moins.  J'en ai d'avance assez des plastronneries que nous allons subir en provenance des Etats-Unis pendant au moins les quatre ans qui viennent. Et encore, si nous en restons aux vantardises, nous aurons de la chance.  Mais un certain nombre d'individus vont avoir envie de prendre au sérieux les frasques de gros Donald, d'Elon le psychopathe, de leurs émules fran...

La guerre, un moment de la négociation

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War is just a shot away Je ré-écoutais récemment l'une des chansons phare des Rolling Stones, Gimme Shelter, écrite à la fin des 60s et qui évoque la violence de l'époque, marquée en l'occurrence par la guerre du Vietnam. La chanson répète "War, children, yeah, it's just a shot away" (la guerre, les enfants, ce n'est qu'à une portée de tir). A écouter ici Cette entrée en matière pour dire que, lorsque j'écoute les éructations du Donald, je trouve que la chanson des Stones résonne de façon très actuelle. Car s'il arrive à ses fins avec la complicité d'Elon Musk et pour la plus grande satisfaction de l'ours Vladimir, il va falloir sérieusement revoir nos plans de vie. Et Emmanuel Macron n'aura jamais eu autant raison de parler de "mort cérébrale" de l'OTAN. Avez-vous vu l'interview insensée de Vladimir par cet idiot de Tucker Carlson ? J'ai eu l'impression plusieurs fois de voir Vladimir se lécher les babines...

Amélie ou comment s'en débarrasser

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Pour ceux qui ont quelques lettres, le titre finaud de cette chronique fait allusion à cette pièce d'Eugène Ionesco, "Amédée ou comment s'en débarrasser" dans laquelle un personnage, un cadavre, allégorie d'un secret caché dans une pièce de l'appartement qu'occupe un couple, est affecté d'une étrange maladie, celle de la "progression géométrique", ce qui lui fait envahir progressivement tout l'appartement et dont il est nécessaire d'arriver à se débarrasser, ce qui n'est pas simple. Je ne me souviens plus des multiples péripéties de cette pièce, mais j'avoue que ce qui arrive à Amélie Oudéa-Castéra, m'y fait irrésistiblement penser. A l'heure où j'écris, AOC, comme les médias la surnomment, occupe encore son fauteuil de ministre mais j'avoue que je ne la crédite pas d'un grand avenir. Comme l'a dit un petit plaisantin de la radio, Alexis Vizorek, "chez Médiapart, ils l'appellent "la muse...

Mon médecin ne vaccine pas, lol

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  Il y a des moments extraordinaires dans la vie.  Prenons cette pandémie par exemple et les vaccins qui arrivent. Le fait qu'ils arrivent si vite est en soi une bonne nouvelle, le résultat d'une mobilisation extrêmement forte de chercheurs, d'équipes de toutes sortes, de moyens financiers, etc... Certains soulignent que le jeu en valait la chandelle, le genre d'opinion qui peut ouvrir la porte au complotisme et ne change pas la qualité du résultat. Les deux premiers à l'arrivée sont des vaccins basés sur des approches entièrement nouvelles, tellement innovantes que notre brave pays n'a pas voulu les développer en son temps et a donc contraint le dirigeant d'un des deux labos premiers sur la ligne d'arrivée à aller trouver les ressources suffisantes aux Etats-Unis pour pouvoir réaliser son projet. Les vaccins de Pfizer-BioNtech et de Moderna ont été reconnus efficaces à 95% voire davantage contre le virus, variants de la bien surnommée perfide Albion inc...

A propos des élections américaines

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Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l'Arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. "Comm...

Farces et attrapes de rentrée

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Il y a quelques bonnes histoires à se mettre sous la dent en cette rentrée, comme on dit en France, puisque le concept de "rentrée" est extraordinairement hexagonal. Je fais mon choix : le Brexit bien sûr, Salvini, les deux affreux du Nord et du Sud de l'Amérique et le duo Monsanto / Le Monde dont je n'ai pas encore fait mon miel, il est temps que je m'y mette, je tiens à être une abeille consciencieuse. Brexit : ni Help, ni Let It Be, mais A Hard Day's Night Commençons par un sujet que j'ai déjà abordé au moins deux fois : ici et là , à savoir le Brexit et son héraut Boris Johnson. A priori, ce que l'ami Boris est surtout en train de fracasser, c'est lui-même. Ne crions pas victoire trop tôt mais il semble bien parti pour sa vautrer dans les grandes largeurs. Et pourtant il n'est point bête le camarade. Je ne le crois même pas imbu de lui même au point des autres branquignols de la scène internationale. Il a décidé d'y aller, al...

Mention Pas Bien

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Les enseignants se plaignent d'avoir perdu la reconnaissance que le bon peuple avait jadis pour eux. La petite histoire des notes bloquées pour ce cru 2019 du baccalauréat ne va pas arranger l'affaire, je prends les paris. Lu dans les journaux : un enseignant a déclaré qu'il ne leur restait plus que cette "cartouche à tirer". Ben voyons, les enseignants sont des chasseurs, maintenant. Tout ça à cause d'une réforme. Et tout ça en pure perte bien entendu. Ce que j'en pense, au-delà de mes soupirs aussi navrés qu'exaspérés : ces enseignants-là ont complètement perdu le sens de leur métier. Chaque année, le bac nous joue de mauvais tours : nous avions connu les "fuites", qui font annuler et recommencer les épreuves, les enseignants qui ne veulent pas surveiller les examens, etc.. Ce nouvel épisode souligne à nouveau le caractère de plus en plus "daté" de cet examen. Ce qui ne va pas, c'est le caractère "national...

Une photo épatante

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Cette photo épatante a été prise par l'agence de presse allemande DPA. Comme dirait l'autre, un bon croquis (en l'occurrence une bonne photo) vaut mieux qu'un long discours. "L'autre" étant Napoléon, c'est vous dire si la citation est pleine d'à-propos ! Les amoureux de la communication non-verbale peuvent prendre leur pied avec cet instantané, ce pris sur le vif formidable. Merkel, tout le corps en avant, met visiblement tout son poids dans la balance. Shinzo Abe a par contre les bras croisés et l'air "droopy" plus vrai que nature. Il sait que cela ne sert à rien. Macron est de son côté lui aussi en action de conviction, même si la photo le montre davantage de profil. Merkel ne sourit pas vraiment, lui un peu plus, sur le thème "bon, Donald, arrête ton cirque". Quant au Donald, justement, bras croisés et l'air arrogant et moqueur, il est évident qu'il a l'air de s'en foutre comme de son premie...

Les négociateurs à la truelle

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Les trois plaies Lorsque j'échange avec des clients sur les bonnes pratiques de négociation, et donc aussi sur les mauvaises, trois personnages ou organisations aux comportements caricaturaux arrivent très vite dans la conversation : - le premier est Donald Trump. D'abord parce que lorsqu'on est entre Français, dire du mal d'un Américain ne gêne pas grand monde. En plus Donald Trump a osé écrire "l'Art de la Négociation". Enfin il a osé c'est sûr, écrire c'est moins sûr. Lisez "Le Feu et la Fureur" pour prendre toute la mesure de ce qui se passe à Washington. Si j'en crois Michael Wolff, l'auteur de ce brûlot, déjà le Donald ne sait pas lire, alors écrire... Après nous avoir brandi le feu nucléaire possible, le voilà qui se rengorge à l'idée de déclencher une guerre commerciale. Bon, je ne m'en fais pas, quelques petits tweets au saut du lit et tout cela passera. Ce Président est une catastrophe, ses électeurs fini...

J'ai dix ans

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Plusieurs amis bienveillants sur LinkedIn se fendent d'un "J'aime" parce que c'est en ce moment mon dixième anniversaire professionnel, la création de mon activité comme consultant et coach indépendant. Je suis très content de toutes ces likeries et je réalise en effet en même temps qu'eux que "j'ai dix ans". Alors effectivement cela me fait irrésistiblement penser à la chanson d'Alain Souchon. Lors d'un concert où j'étais allé, Souchon lançait sa chanson en disant qu'il n'avait pas conscience qu'il la chanterait aussi longtemps. Je partage. L'autre point commun entre la chanson d'Alain Souchon et cet anniversaire professionnel, c'est le ton de défi des paroles : "t'are ta gueule à la récré". Il faut avoir un poil le sens du défi pour assumer son indépendance. Au cours de ces années je me suis d'ailleurs finalement reconnu une devise que résume parfaitement le titre du formidable film ...

Heureusement il y a Lucky Luke

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L'une des choses les plus agréables que j'ai faites ce week-end a été d'acheter "La Terre Promise", le dernier album de Lucky Luke. Ce que j'aime dans cet album comme tant d'autres de la même collection, avec un degré de réussite qui le place parmi les meilleurs de la série, c'est le sens de l'humour de ses auteurs. Le sens de l'humour et de la drôlerie n'est pas forcément la chose la plus facile à partager au monde. Et je trouve que nous confondons bien souvent l'humour et l'ironie. L'ironie n'est drôle que pour celui ou celle qui l'utilise. Pour faire court : l'humour amuse tout le monde, l'ironie amuse essentiellement son ou ses auteurs. Comme le dit quelqu'un qui se reconnaîtra s'il lit ces lignes : l'humour ça brise la glace ; l'ironie ça glace la brise ! Les billetistes : ils usent avant de s'user Sur le service public de la radio et de la télévision prolifèrent depuis...

Oh hé hein bon !

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J'adore Nino Ferrer et il me manque. Et c'est dans le titre de cette chanson que je trouve le meilleur résumé de ce que mes oreilles ont capté ces derniers temps. "Oui je sais je perds tout mais ce que j'veux pas c'est qu'on se moque de moi, oh hé hein bon"... on croirait entendre François Hollande et ses copains de Hé oh la gauche, dont ce gros coquin de Michel Sapin qui s'amuserait à faire claquer les élastiques des culottes des journalistes qui passent à sa portée (si, si : lisez ). DSK on savait, Sapin c'est nouveau. J'aurais aussi pu choisir l a célébrissime chanson des 7 nains qui rentrent du boulot , séquence Disney qu'un de mes fils a du visionner 1 milliard de fois dans son jeune temps. J'avoue que donner à un mouvement de soutien au Président de la République un nom qui évoque autant cette séquence de nains rentrant de leur boulot dans la mine de diamants... et lancer l'afffaire par un colloque dans un hôpital...!!! ...