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Affichage des articles associés au libellé Jean-Luc Mélenchon

Rien que des perdants

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 La séquence "réforme des retraites" me cassait les pieds avant même de commencer. C'est vous dire dans quel état sont mes pieds après 3 mois d'énergie négative déversée dans mes oreilles, sous mes yeux et aussi dans mes narines pour peu que je fréquente certains quartiers de Paris. J'ai créé ce blog de "chroniques" en 2007. J'ai vraiment commencé à l'utiliser en 2013, car j'ai longtemps hésité sur la forme à adopter. Bref, depuis 10 ans, j'ai consacré au sujet "retraites" une série de chroniques où j'ai quand même fâcheusement l'impression de me répéter, à l'image des acteurs mêmes du spectacle. Pour plonger dans mes archives, vous pouvez lire (relire ?) les articles suivants : - dans celui-là , dédié fin 2015 à la COP21, je pose une question : "à quand un équivalent COP 21 sur le droit du travail ou sur les retraites ?". On peut toujours rêver et j'y passe un moment à rappeler les "ingrédients d...

C'est au pied du mur qu'on voit les maçons : le temps d'Héphaïstos est venu

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  Les élections législatives ont livré un résultat qui nous promet de jolis pataquès, de grands tête-à-queues et autres joyeusetés. Car le corps électoral a délivré quelque chose qui ressemble, de mon point de vue, à quelques semaines d'écart, à une énorme hésitation stratégique. A la présidentielle il a voté Macron car a priori celui-ci a toujours l'air d'être le plus compétent de la bande. Même si beaucoup ne l'aiment pas, la majorité le préfère encore aux autres. Un déni de près de 40 ans Ensuite, depuis une petite quarantaine d'années, disons depuis que Mitterrand s'est évertué à nier son virage stratégique de 1983 où il a abandonné les idées du Programme Commun, nos gentils concitoyens essaient à peu près désespérément tout pour éviter de s'inscrire dans la démarche du monde.  Alors après Mitterrand, les deux cohabitations un peu stériles, ils ont essayé Chirac et son fumeux programme de mangeur de pommes anti-fracture sociale, puis re-Chichi en rempart...

La création de la NUPES et les 7 caractéristiques du bon accord : le doute est permis

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La création de la NUPES s'appuie-t-elle sur un accord créateur de valeur ? Il reste un mois avant le premier tour des élections législatives et je vais tenter de répondre à cette question... Ne riez pas trop fort. Ma sympathie pour LFI est quasi-nulle même si je reconnais un talent certain à Jean-Luc Mélenchon et à son équipe de com'. Mais bon, enfin, son "La République c'est moi" était un cri de colère et une revendication qui laissait percer un sentiment d'impunité qui me sort vaguement par les trous de nez, sans parler de son goût pour l'étatisme à tout bout de champ et, corollaire, de sa détestation des entrepreneurs. Pour examiner la qualité de cet accord, je vais essayer de me placer du point de vue de ceux qui sont venus, tels des bourgeois de Calais (cf la sculpture de Rodin comme illustration de ce post), la corde au cou, remettre les clefs de leur cité au conquérant sans pitié. Car, de façon assez élémentaire, c'est tout de même l'image q...

Un quatuor pour une présidentielle

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Il y a quelques années, je découvrais dans les pages économiques d'un magazine le récit édifiant d'une négociation pas très bien engagée entre deux entreprises très puissantes et notoires. L'article était riche de détails embarrassants pour le président de la société conquérante. Ce président avait été, dans mon adolescence, un condisciple de collège et de lycée. Les gens qui dérangent : histoires vécues Dans l'opération conquérante qu'il menait à l'époque, il était évident que ledit président dérangeait. C'était assez normal, finalement, chacun pouvait comprendre que les positions établies de longue date dans l'entreprise "cible", étaient dérangées. Bref la cible grognait, c'était humain. La cible était blessée, mais elle avait de la ressource. Elle disposait de réseaux très conséquents et la lecture de l'article le démontrait largement. Cette situation m'en rappelait une autre. J'avais eu un client, quelques années plus tôt, u...

Entre sous-marins et présidentielle : les propulsions nucléaires, au diesel ou à bicyclette

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La vie des affaires est rugueuse : les australiens ont des relations de plus en plus compliquées avec la Chine. Les américains aussi. Ils se sont donc entendus derrière notre dos et Boris Johnson en a profité pour y glisser la carcasse de son pays. Cette histoire est remarquablement intéressante. Comme l'explique très bien ce podcast excellent du Monde , dans les affaires comme dans la diplomatie, et dans n'importe quel domaine en fait, ce qui nous guide ce sont nos intérêts, alignés avec nos valeurs. Point barre. C'est vrai, en France, ce mot d'intérêts sonne comme si c'était sale.  Les IPBM Je me souviens il y a quelques mois avoir discuté avec Christian Thuderoz, sociologue et ex-syndicaliste formateur au sein de la CFDT, autour des concepts pertinents pour développer la culture de la négociation dans les organisations. Il avait du mal avec ce mot d'intérêts. Il préférait utiliser un sigle, que j'avais moi-même croisé dans ce livre très intéressant d'...

Mon médecin ne vaccine pas, lol

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  Il y a des moments extraordinaires dans la vie.  Prenons cette pandémie par exemple et les vaccins qui arrivent. Le fait qu'ils arrivent si vite est en soi une bonne nouvelle, le résultat d'une mobilisation extrêmement forte de chercheurs, d'équipes de toutes sortes, de moyens financiers, etc... Certains soulignent que le jeu en valait la chandelle, le genre d'opinion qui peut ouvrir la porte au complotisme et ne change pas la qualité du résultat. Les deux premiers à l'arrivée sont des vaccins basés sur des approches entièrement nouvelles, tellement innovantes que notre brave pays n'a pas voulu les développer en son temps et a donc contraint le dirigeant d'un des deux labos premiers sur la ligne d'arrivée à aller trouver les ressources suffisantes aux Etats-Unis pour pouvoir réaliser son projet. Les vaccins de Pfizer-BioNtech et de Moderna ont été reconnus efficaces à 95% voire davantage contre le virus, variants de la bien surnommée perfide Albion inc...

Nos émotions et nous

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J'ai déjà eu l'occasion dans ce blog de dire tout le bien que je pensais du film Vice-Versa , produit par Pixar, un film pour les enfants comme pour les parents qui aide à comprendre le rôle des émotions dans nos comportements et nos décisions. Le caractère ultra-émotionnel de l'actualité, entre anarchistes violents, célébrations soixante-huitardes et autres Fête à Macron, sans oublier le PDG d'Air France qui joue au poker, me donne envie de revenir sur ces émotions et ce qu'elles traduisent de nous. La colère : commençons par elle puisqu'elle est la vedette de nos médias. C'est intéressant d'en observer les gradations successives : au départ il existe une contrariété, laquelle peut muer en agacement, ces deux premiers stades restants somme toute gérables. Si nous n'y arrivons pas, les choses vont devenir plus compliquées. A l'agacement va succéder l'énervement. L'énergie monte ! Ensuite vient l'agressivité, et c'est là ...

Le grand blond, qui est-ce ? Un piège à cons, Monsieur

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Il y a encore un attentat à Londres aujourd'hui alors peut être ce post va paraître léger, mais bon, tant pis, je me lance quand même et je vais vous parler de ce chef d'oeuvre de la comédie frenchy des années 70 qu'est Le Grand Blond avec une Chaussure Noire. Comme Gérard Oury avec Rabbi Jacob le fera sur le thème de la tolérance et du racisme, Yves Robert et son scénariste Francis Veber avec le Grand Blond traitent d'un sujet important en s'appuyant sur les ressorts de la comédie et de l'humour, en l'espèce ils traitent de la liberté et du respect de la vie privée auquel chacun a droit. Les manigances du colonel Toulouse alias Jean Rochefort et de son fidèle homme de main Perrache alias Paul Le Person pour induire en erreur le colonel Milan (Bernard Blier, génial as usual) dans le cadre d'une guérilla inter-services secrets dont j'ai oublié les raisons (à supposer que le scénario se soit fatigué à en donner) permettent de montrer que n'im...

Les clowns blancs, les Augustes, les élections et nous

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Lorsque les enfants vont au cirque, le numéro qu'ils préfèrent, le plus souvent, est le numéro des clowns. Après avoir bien eu peur avec les dompteurs et avoir éprouvé diverses sensations fortes en regardant les acrobates, chacun se détend lorsqu'entrent sur la piste le clown blanc et son compère l'Auguste, son nez rouge, sa cravate à malices et ses immenses chaussures. Quand j'étais enfant, je préférai l'Auguste, le clown blanc m'embêtait à vouloir jouer de la musique nase et avec ses grands discours. Je n'étais pas le seul à préférer l'Auguste. Une élection présidentielle ressemble à bien des égards à un spectacle de cirque. Même les plus adultes d'entre nous gardent leur fond d'enfance et les médias savent s'y prendre pour faire monter la sauce. Du coup, si vous regardez les résultats des élections présidentielles ici ou aux USA, la préférence va le plus souvent aux Augustes davantage qu'aux clowns blancs. Certes c'est là u...

Quand il est question de "faire son deuil"

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La courbe du deuil est une représentation des états émotionnels que tout un chacun va traverser lorsqu'il est confronté à l'inéluctable, à un événement qu'il n'a pas souhaité et qui modifie radicalement sa situation, la représentation qu'il se faisait de son avenir, de ses projets et même l'image qu'il s'était fait de lui-même, de sa vie, de ce qui avait de l'importance pour lui. C'est la psychologue Elisabeth Kübler-Ross  (photo) qui a observé et théorisé les différentes phases que nous pouvons rencontrer lorsque nous avons à "faire notre deuil" Ce qui arrive aux personnes arrive aussi aux organisations comme à nos sociétés. Dans l'affaire des suicides chez France Telecom / Orange il y a quelques années, je me souviens avoir vu passer un memo rédigé par un cabinet de consultants qui expliquait cette courbe à France Telecom / Orange. Ce qui avait valu à la direction de l'entreprise de se faire accuser de cynisme, d'avoi...

Autour de "La Loi du Marché"

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Au Festival de Cannes, nous (la France !) avons raflé la mise, grâce, entre autres, à "La Loi du Marché" , avec Vincent Lindon. Voilà qui va rassurer ceux qui s'étaient beaucoup inquiétés de la remise du Prix Nobel d'Economie à Jean Tirole . Pour certains commentateurs, comprendre le monde tel qu'il est, c'est en effet comme comprendre un verdict pour Jérôme Kerviel ou le fils Delay : c'est compliqué, douloureux, ça va prendre du temps. Et il y a toujours un Mélenchon ou un avocat fauché qui passe pour vous faire prendre des vessies pour des lanternes. Je n'ai pas (encore) vu ce film mais certains de ses prédécesseurs sur le sujet inépuisable de "l'Horreur Economique" tels que " Que les gros salaires lèvent le doigt " ou " Ressources Humaines " m'ont toujours franchement cassé les pieds. Enfin, cette moisson de palmes a permis à Libé , tout frais dans sa nouvelle maquette, de nous faire un titre sur le ...