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Affichage des articles associés au libellé François Hollande

La maladie du "off"

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Avec la sortie de " Un Président ne devrait pas dire ça " de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande vient de jouer avec le feu et il s'est gravement brûlé. En d'autres temps, d'autres socialistes jouaient (passez moi l'expression) avec les femmes de ménage et se cramaient complètement. Il n'existe pas de hasards ni de coïncidences, nous avons eu un Président dit normal, élu par effraction, qui n'en revenait pas depuis 5 ans d'avoir le job qu'il avait et qui ne s'en croyait pas capable en même temps qu'il s'en rengorgeait. Pour faire un parallèle avec la réplique favorite de la marionnette d'un autre Corrézien d'adoption fameux, tous les matins en se rasant, notre Normal se disait : "Putain, t'as vu, chuis Président !" Le mur du çon François Hollande fréquente la presse depuis des années, il a l'habitude des satisfactions comme des galères que peuvent faire vivre les relations avec les ...

Les clowns blancs, les Augustes, les élections et nous

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Lorsque les enfants vont au cirque, le numéro qu'ils préfèrent, le plus souvent, est le numéro des clowns. Après avoir bien eu peur avec les dompteurs et avoir éprouvé diverses sensations fortes en regardant les acrobates, chacun se détend lorsqu'entrent sur la piste le clown blanc et son compère l'Auguste, son nez rouge, sa cravate à malices et ses immenses chaussures. Quand j'étais enfant, je préférai l'Auguste, le clown blanc m'embêtait à vouloir jouer de la musique nase et avec ses grands discours. Je n'étais pas le seul à préférer l'Auguste. Une élection présidentielle ressemble à bien des égards à un spectacle de cirque. Même les plus adultes d'entre nous gardent leur fond d'enfance et les médias savent s'y prendre pour faire monter la sauce. Du coup, si vous regardez les résultats des élections présidentielles ici ou aux USA, la préférence va le plus souvent aux Augustes davantage qu'aux clowns blancs. Certes c'est là u...

Ne dites pas à Hollande qu'il est chauffeur de taxi, il se croit Président de la République

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C'est la réflexion que je me suis faite en apprenant la démission d'Emmanuel Macron. La démarche de notre sémillant ex-Ministre est tout à fait dans la ligne des processus "d'ubérisation" que connaissent tous les métiers et toutes les fonctions dans toutes les organisations. Les cris d'orfraie, les commentaires désabusés, les remarques ironiques que cette démission provoque aussi bien à gauche qu'à droite sont exactement du même ordre que ce que l'on entend chez les chauffeurs de taxi en colère, les patrons de G7, les hôteliers concurrencés par Air BnB, les guignols de l'info ringardisés par les youtubeurs, les petits marquis de Canal + bousculés dans leur arrogance par Netflix, etc.. La liste est longue ! La différence, c'est qu'avant que Oh Hé La Gauche arrive à bloquer la Porte Maillot, on a le temps de faire le tour du périph' jusqu'à la cinglinglin Cela dit, pour ce qui concerne l'élection et la fonction présidentielle,...