Vous avez dit compétitivité ? Si on parlait de Netflix
Dans la série des feuilletons qui m'intéressent, après SFR / Numéricable, voici Netflix.
Une autre prouesse des visionnaires économiques qui nous gouvernent. On se souvient que dans le premier cas ils ont lutté pour installer Martin Bouygues sur le trône de SFR... Des socialistes soutenant Bouygues, ça me fascine.. Dans le deuxième cas, Netflix, rappelons les épisodes précédents : Netflix cherche à déployer ses services de par le monde, notamment en Europe et notamment en France.
Comme ils touchent aux médias, utilement conseillés par je ne sais qui, ils prennent contact avec les cabinets de la Présidence de la République et du Ministère de la Culture.
Nos éminences les reçoivent. Ils leur rappellent l'impérieuse nécessité, s'ils viennent en France, de participer au financement du cinéma français. Dans des Etats moins sophistiqués que les nôtres, certains industriels se voient avec insistance réclamer des subventions pour aider telle ou telle organisation. Dans ces cas là, nous avons un gros mot pour désigner cette pratique.
Passons. Nos éminences ont également rappelé qu'il était ô combien nécessaire de respecter la "chronologie des médias", une ligne Maginot de la culture comme notre pays aime en faire et qui contribue, nolens volens, à sécuriser le business de Canal +.
Dernier point, on leur souligne que la France trouverait vulgaire et déplacé qu'ils fassent jouer la concurrence fiscale existant au sein des pays de l'Union Européenne et qu'ils aillent, par exemple et suivez mon regard, s'installer au Luxembourg.
Je découvre l'autre jour que, bingo, Netflix a choisi le Luxembourg.
Ben voyons. Vive la compétitivité de la France libre.
Voilà un joli point pour montrer :
- l'inefficacité arrogante des éminences qui entourent l'exécutif. J'espère au moins qu'ils ont été promus à de hautes fonctions au Parti Socialiste.
- la décrue significative, pour ne pas parler d'absence, d'attractivité de notre pays pour des industriels qui sont actuellement parmi les plus dynamiques dans leur secteur
- la nécessité de réviser sérieusement notre modèle de financement du cinéma, notre vision de la "chronologie des médias", voire notre stratégie de promotion de la culture et de la langue française (je n'ai pas été VSN il y a 30 ans au service culturel à l'ambassade de France à Amman pour rien, moi :-)) parce que, évidemment, le déploiement des services de Netflix en langue française et en Europe ne sera pas sans impact en France, n'importe quel auditeur de RTL sait cela depuis cinquante ans.
Une autre prouesse des visionnaires économiques qui nous gouvernent. On se souvient que dans le premier cas ils ont lutté pour installer Martin Bouygues sur le trône de SFR... Des socialistes soutenant Bouygues, ça me fascine.. Dans le deuxième cas, Netflix, rappelons les épisodes précédents : Netflix cherche à déployer ses services de par le monde, notamment en Europe et notamment en France.
Comme ils touchent aux médias, utilement conseillés par je ne sais qui, ils prennent contact avec les cabinets de la Présidence de la République et du Ministère de la Culture.
Nos éminences les reçoivent. Ils leur rappellent l'impérieuse nécessité, s'ils viennent en France, de participer au financement du cinéma français. Dans des Etats moins sophistiqués que les nôtres, certains industriels se voient avec insistance réclamer des subventions pour aider telle ou telle organisation. Dans ces cas là, nous avons un gros mot pour désigner cette pratique.
Passons. Nos éminences ont également rappelé qu'il était ô combien nécessaire de respecter la "chronologie des médias", une ligne Maginot de la culture comme notre pays aime en faire et qui contribue, nolens volens, à sécuriser le business de Canal +.
Dernier point, on leur souligne que la France trouverait vulgaire et déplacé qu'ils fassent jouer la concurrence fiscale existant au sein des pays de l'Union Européenne et qu'ils aillent, par exemple et suivez mon regard, s'installer au Luxembourg.
Je découvre l'autre jour que, bingo, Netflix a choisi le Luxembourg.
Ben voyons. Vive la compétitivité de la France libre.
Voilà un joli point pour montrer :
- l'inefficacité arrogante des éminences qui entourent l'exécutif. J'espère au moins qu'ils ont été promus à de hautes fonctions au Parti Socialiste.
- la décrue significative, pour ne pas parler d'absence, d'attractivité de notre pays pour des industriels qui sont actuellement parmi les plus dynamiques dans leur secteur
- la nécessité de réviser sérieusement notre modèle de financement du cinéma, notre vision de la "chronologie des médias", voire notre stratégie de promotion de la culture et de la langue française (je n'ai pas été VSN il y a 30 ans au service culturel à l'ambassade de France à Amman pour rien, moi :-)) parce que, évidemment, le déploiement des services de Netflix en langue française et en Europe ne sera pas sans impact en France, n'importe quel auditeur de RTL sait cela depuis cinquante ans.
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