J'aimerai bosser pour Jean-Claude Juncker
En ce moment, vu de ma fenêtre, quand on prétend pouvoir accompagner des dirigeants ou des cadres dans leur communication, que ce soit par du conseil, du coaching ou de la formation, l'un des clients idéaux c'est Jean-Claude Juncker. J'aimerai bosser pour Jean-Claude Juncker.
D'abord il est luxembourgeois. Un pays vilipendé de droite et de gauche, en soi c'est une grande cause. C'est plus valorisant de travailler au service d'une grande cause :-)
Ensuite il a réussi à faire valoir que, finalement, le candidat des partis politiques ayant remporté les élections européennes méritait de devenir, comme les institutions le prévoient désormais, le nouveau patron de la Commission Européenne. Les partisans des combinazione en ont été pour leurs frais. C'est une grande leçon de démocratie donnée par des institutions dont nos traînes-rapières locaux prétendent en permanence qu'elles ne le sont pas (alors qu'en fait elles le sont probablement trop, mais bon, là je sens que je glisse). Je regrette pour ma part qu'aucun document de la propagande électorale qui a fleuri dans nos boîtes aux lettres n'ait fait allusion, soit à Juncker soit à d'autres... car, après tout le fait qu'il y en ait eu d'autres était intéressant. Nous ne votions ni pour Hollande ni contre Sarkozy ou ses émules. Nous votions pour que l'Europe continue à s'affirmer, dans le monde et auprès de ses propres peuples.Cela nous aurait aussi aidé à sortir de nos débats franco-français... Encore que je me sache très optimiste à écrire cela.
Jean-Claude Juncker ensuite est la bête noire des eurosceptiques et autres europhobes. Je trouve ça beau. Il faut savoir choisir ses ennemis, on ne peut pas éviter d'en avoir. Alors avoir comme adversaires les eurosceptiques de tout poil, ça me donne du tonus, moi.
Plus sérieusement Jean-Claude Juncker est confronté à un enjeu de communication majeur : nombreux sont ceux qui vont l'empêcher de parler et tout aussi nombreux sont ceux qui auront plein de bons arguments pour lui expliquer qu'il serait plus sage de se taire. C'est vrai que se taire ça fait du bien surtout quand les extrémistes éructent. Quand l'acheteur de GMS éructe en insultant le producteur de fruits ou de lait, celui-ci se tait. C'est pareil entre les europhobes et les europhiles. Au bout d'un moment il est bon de couper, lorsque l'autre en vient aux attaques personnelles ce que M. Cameron a fait de manière invraisemblable pour un dirigeant de ce niveau. Maintenant que les éructations se tassent il est temps de remettre un peu de convictions dans le moteur. Cela nous ferait tous le plus grand bien, y compris aux Britanniques qui ne songent qu'à partir. Pascal Lamy a écrit un excellent petit bouquin sur le sujet. Si l'Europe se réveille, cela nous réveillera tous. J'aimerai bien aider Jean-Claude Juncker à réveiller l'Europe.
D'abord il est luxembourgeois. Un pays vilipendé de droite et de gauche, en soi c'est une grande cause. C'est plus valorisant de travailler au service d'une grande cause :-)
Ensuite il a réussi à faire valoir que, finalement, le candidat des partis politiques ayant remporté les élections européennes méritait de devenir, comme les institutions le prévoient désormais, le nouveau patron de la Commission Européenne. Les partisans des combinazione en ont été pour leurs frais. C'est une grande leçon de démocratie donnée par des institutions dont nos traînes-rapières locaux prétendent en permanence qu'elles ne le sont pas (alors qu'en fait elles le sont probablement trop, mais bon, là je sens que je glisse). Je regrette pour ma part qu'aucun document de la propagande électorale qui a fleuri dans nos boîtes aux lettres n'ait fait allusion, soit à Juncker soit à d'autres... car, après tout le fait qu'il y en ait eu d'autres était intéressant. Nous ne votions ni pour Hollande ni contre Sarkozy ou ses émules. Nous votions pour que l'Europe continue à s'affirmer, dans le monde et auprès de ses propres peuples.Cela nous aurait aussi aidé à sortir de nos débats franco-français... Encore que je me sache très optimiste à écrire cela.
Jean-Claude Juncker ensuite est la bête noire des eurosceptiques et autres europhobes. Je trouve ça beau. Il faut savoir choisir ses ennemis, on ne peut pas éviter d'en avoir. Alors avoir comme adversaires les eurosceptiques de tout poil, ça me donne du tonus, moi.
Plus sérieusement Jean-Claude Juncker est confronté à un enjeu de communication majeur : nombreux sont ceux qui vont l'empêcher de parler et tout aussi nombreux sont ceux qui auront plein de bons arguments pour lui expliquer qu'il serait plus sage de se taire. C'est vrai que se taire ça fait du bien surtout quand les extrémistes éructent. Quand l'acheteur de GMS éructe en insultant le producteur de fruits ou de lait, celui-ci se tait. C'est pareil entre les europhobes et les europhiles. Au bout d'un moment il est bon de couper, lorsque l'autre en vient aux attaques personnelles ce que M. Cameron a fait de manière invraisemblable pour un dirigeant de ce niveau. Maintenant que les éructations se tassent il est temps de remettre un peu de convictions dans le moteur. Cela nous ferait tous le plus grand bien, y compris aux Britanniques qui ne songent qu'à partir. Pascal Lamy a écrit un excellent petit bouquin sur le sujet. Si l'Europe se réveille, cela nous réveillera tous. J'aimerai bien aider Jean-Claude Juncker à réveiller l'Europe.
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