Le grand blond, qui est-ce ? Un piège à cons, Monsieur

Il y a encore un attentat à Londres aujourd'hui alors peut être ce post va paraître léger, mais bon, tant pis, je me lance quand même et je vais vous parler de ce chef d'oeuvre de la comédie frenchy des années 70 qu'est Le Grand Blond avec une Chaussure Noire.

Comme Gérard Oury avec Rabbi Jacob le fera sur le thème de la tolérance et du racisme, Yves Robert et son scénariste Francis Veber avec le Grand Blond traitent d'un sujet important en s'appuyant sur les ressorts de la comédie et de l'humour, en l'espèce ils traitent de la liberté et du respect de la vie privée auquel chacun a droit.

Les manigances du colonel Toulouse alias Jean Rochefort et de son fidèle homme de main Perrache alias Paul Le Person pour induire en erreur le colonel Milan (Bernard Blier, génial as usual) dans le cadre d'une guérilla inter-services secrets dont j'ai oublié les raisons (à supposer que le scénario se soit fatigué à en donner) permettent de montrer que n'importe quel individu observé avec la plus grande malveillance peut devenir un être extraordinairement suspect. Regardez Richard Ferrand.

Ces derniers temps, les médias adorent le mot "système". Jamais vu autant de candidats "anti-système". Foutaises absolues. Même les olibrius trostkos qu'on sort de la naphtaline tous les 5 ans pour les exhiber à la Foire aux Candidats sont dans le système.

Toute organisation est un système. Même chacun d'entre nous "fait système" de par l'entrelacs de relations, d'expériences, de préoccupations, d'intérêts qui sont les siens. Que Le Monde, Médiapart et Le Canard Enchaîné, la triade de la vertu, aient découvert un "système Ferrand", ce n'est donc pas une surprise. Le système Bergé, le système Niel, le système Plenel, le système Canard seraient tout aussi facilement démontrables, louches et dénonçables. Le Canard est l'un des plus obscurs qui soit, mais bon, je comprends que la volaille satirique se protège des regards de ceux qui veulent sûrement la plumer et lui faire rendre gorge.

Donc "le système Ferrand" est l'os à ronger que les anti-Macron veulent se faire en espérant que ça dézinguera un peu la machine qui s'est mise "En Marche". Ledit système Ferrand occupe les médias sous les yeux méfiants de nos braves concitoyens que les mêmes vertueux s'apprêtent à chauffer à blanc sur le thème de la défense des droits des travailleurs face à la future réforme du code du travail (je refuse d'y mettre des majuscules).

Nous sommes tous des Maurice (le personnage joué par Jean Carmet dans Le Grand blond).

Les vertueux fidèles du Martinez à moustaches ont même cherché à nous faire le coup annuel de la panne d'essence et je dois reconnaître que ça a fichtrement bien marché tellement nous sommes à la fois naïfs et méfiants. Michel-Edouard Leclerc raconte cela mieux que moi : lire ici

Heureusement nous avons un Président malin qui parle anglais. Ce qui lui permet de faire la nique à notre gras et gros Donald et de mettre les rieurs de son côté. Well done ! Attention quand même à ne pas se croire "arrivé"... les vedettes rapides d'En Marche deviendraient alors de fâcheux kwassa-kwassa. Rien ne sera laissé de côté.

Donald a un point commun avec notre Méluche national, en plus d'avoir une grande bouche : il croit que c'est en défendant les gloires économiques du passé qu'on crée la richesse de demain. La différence est que là où Donald défend le charbon et l'acier, Méluche et ses potes défendent le CDI, le salariat et les services publics.

Chacun ses vaches sacrées. Ou ses grandes causes. Il y a des électeurs partout.

Vivement qu'on passe à l'action. #MakeFrancegreatagain.

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