Mon ami Tim
Le "running mate" de Kamala Harris, Tim Walz, vient d'être vanté comme "coach" pendant la convention démocrate. Voilà qui fait du bien. Cela nous change des agressions contre les coachs de Julia La Pimbêche née de Funès.
L'excellent Arnaud Leparmentier, l'un des très rares journalistes du Monde qui ne baise pas la babouche de Jean-Luc la mauvaise haleine et sa bande de nervis, publie en effet dans ce quotidien que je continue malgré tout de subventionner, un article rempli d'expressions qui font un peu de bien.
A lire ici
Pour ceux qui ne sont pas abonnés, je vous en livre quelques extraits.
Pour commencer, l'article mentionne que "dans les figures mythiques de l'Amérique il y a le coach". J'adore appartenir à la caste des "figures mythiques" de l'Amérique. Quand j'étais petit, j'ai rêvé d'être cow-boy, j'y suis donc presque arrivé.
Arnaud Leparmentier se livre ensuite à une définition du coach, qui me fait rougir si je me l'applique : "celui qui encourage, comprend, ne se décourage jamais, pousse chacun au dépassement individuel mais vise à l’accomplissement collectif".
Allons, allons, pas de modestie, c'est tout moi.
Bon, il se réclame de gauche le camarade. C'est son affaire. Il est vrai qu'on est aux Etats-Unis, où Macron passerait pour un communiste. Me voilà donc de gauche, aux critères américains. En plus je gagne en sainteté (laïque évidemment, nous, nous sommes en France).
En tout cas c'est agréable de voir que l'espoir commence à changer de camp. Papy Joe ayant compris qu'il serait plus grand en cédant la place à Kamala Harris, un peu d'espoir d'éviter un nouveau carnage mafieux à la tête des USA renaît.
Ce n'est pas gagné. Quand la boue est entrée dans une maison, tous ceux qui ont été inondés une fois savent que c'est long à déblayer. D'autant plus que l'infernal Donald a reçu le soutien d'Elon Musk, fayot en chef, auteur d'une interview grotesque qui vaut son pesant de cacahuètes. Comme le diraient mes amis journalistes (j'en ai quand même plusieurs :-)) : interviewer, c'est un métier.
Je le sais d'autant plus qu'il m'est arrivé d'interviewer, assez modestement, d'autres coachs éminents pour un colloque de l'EMCC (European Mentoring and Coaching Council) il y a quelques années et que je me suis toujours trouvé, à l'image et dans l'exercice, complètement consternant.
Tim Walz est surtout coach d'équipes de foot. Bon, voilà qui est rigolo. Il a aussi des cheveux blancs, un frère quoi. Bon, certains l'appellent papy et ça c'est quand même très vilain, non mais...
Évidemment il est optimiste et en plus il a le sens de l'humour, chose dont beaucoup d'hommes et de femmes politiques sont complètement dépourvus, notamment en France, à l'exception notoire et notable de François Hollande.
Bref, c'est encore l'été et nous pouvons donc encore imaginer que nous n'allons pas sombrer : Kamala & Tim peuvent gagner, Lucie Castets n'est pas obligée d'être propulsée à son stade ultime d'incompétence, Trump peut être battu et peut-être un jour embastillé, Jean-Luc Mélenchon et sa bande peuvent revenir à l'état de groupuscule.
PS : le titre initial de cette chronique était : "Camarade Tim". Une interpellation affectueuse en quelque sorte, nullement moqueuse. J'ai décidé d'en changer quand j'ai lu ici et là que le gros Donald s'amusait à désigner Kamala Harris sous le sobriquet de "Camarade Kamala". Je ne voudrai en aucun cas donner le sentiment que je partage la moindre des idées (?) du gros plein de soupe orange, vindicatif, vulgaire, voire sénile.
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