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Les ragondins de l'actualité

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Vous n'en avez pas assez des gros bras qui encombrent les plateaux et les réseaux ? C'est incroyable ce que ces gens polluent et nous intoxiquent. Je me suis dressé un petit inventaire de ces crapules invasives, ces ragondins de l'actualité. Je précise que je ne veux pas passer pour un ennemi des ragondins, mais j'en ai observé une petite colonie récemment et il y avait de quoi soupirer. Il paraît qu'aux Etats-Unis ils peuvent être à peu près contrôlés car ils ont leurs prédateurs, lesquels sont les pumas et les caïmans. Dans la petite campagne que je fréquente régulièrement nous manquons de caïmans et de pumas. Bon, on s'y fera, il faudra régler le problème autrement. Car le prédateur du caïman serait le jaguar... On ne s'en sortirait pas. Le puma semble pouvoir aussi se faire choper par le jaguar, voire par des meutes de loups. Le jaguar n'a pas de prédateur sauf nous 😎 Je m'en remets à tous les naturalistes qui me lisent et qui ont du vrai savoir...

La Fièvre : pour, de bonnes ficelles ; contre, mon mauvais esprit

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 La série "La Fièvre" est un produit archi-bien ficelé. Il est bien dans la ligne du "Baron Noir" ou des "House of Cards" d'autrefois. Peut-être aura-t-il pour des agences de com' en proie au syndrome #Balancetonagency, le même effet attirant que le Bureau des Légendes a pu jouer pour la DGSE. J'ai regardé les 4 premiers épisodes à la chaîne et bien sûr j'ai été accroché par l'affaire, non sans ricaner vaguement dans l'arrière-plan quand même. Un peu de mauvais esprit sur "l'esprit Canal" pour commencer D'abord c'est sur Canal +, donc si vous pouvez la regarder c'est que vous êtes abonné et il est plus coûteux de s'abonner à Canal qu'à Netflix. Petit parfum de privilégié qui aime le foot, donc proche du peuple. Ensuite, Canal, certes gros financeur du cinéma français, donc une institution louable, reste pour moi l'un des cénacles les plus contents de lui, archétype du média bien-pensant, gauche ...

Films de profs

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Je connaissais les polars, les westerns, les péplums hollywoodiens du siècle dernier, les comédies, les thrillers, les films de SF ou d'Heroïc Fantasy, et j'en passe, je découvre qu'il existe une autre catégorie des films "de genre", comme on dit : les films de profs. Dans le meilleur du genre nous avons le professeur magnifique, mentor remarquable, hussard noir de la République dans l'esprit.  Exemples : Etre et Avoir , lequel est aussi un documentaire ou encore Les Héritiers , avec Ariane Ascaride confrontée à une classe qu'il est possible de qualifier de compliquée et qui retrace l'histoire magnifique de cette classe qui change complètement d'optique en participant au Concours National de la résistance et de la déportation.  L'histoire des Héritiers est authentique. Le film date de 2014, l'histoire réelle de 2009 et je l'ai vu en espérant que des histoires comme celles-là puissent encore arriver. Ce qui n'est pas gagné. Il existe...

La guerre, un moment de la négociation

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War is just a shot away Je ré-écoutais récemment l'une des chansons phare des Rolling Stones, Gimme Shelter, écrite à la fin des 60s et qui évoque la violence de l'époque, marquée en l'occurrence par la guerre du Vietnam. La chanson répète "War, children, yeah, it's just a shot away" (la guerre, les enfants, ce n'est qu'à une portée de tir). A écouter ici Cette entrée en matière pour dire que, lorsque j'écoute les éructations du Donald, je trouve que la chanson des Stones résonne de façon très actuelle. Car s'il arrive à ses fins avec la complicité d'Elon Musk et pour la plus grande satisfaction de l'ours Vladimir, il va falloir sérieusement revoir nos plans de vie. Et Emmanuel Macron n'aura jamais eu autant raison de parler de "mort cérébrale" de l'OTAN. Avez-vous vu l'interview insensée de Vladimir par cet idiot de Tucker Carlson ? J'ai eu l'impression plusieurs fois de voir Vladimir se lécher les babines...

Amélie ou comment s'en débarrasser

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Pour ceux qui ont quelques lettres, le titre finaud de cette chronique fait allusion à cette pièce d'Eugène Ionesco, "Amédée ou comment s'en débarrasser" dans laquelle un personnage, un cadavre, allégorie d'un secret caché dans une pièce de l'appartement qu'occupe un couple, est affecté d'une étrange maladie, celle de la "progression géométrique", ce qui lui fait envahir progressivement tout l'appartement et dont il est nécessaire d'arriver à se débarrasser, ce qui n'est pas simple. Je ne me souviens plus des multiples péripéties de cette pièce, mais j'avoue que ce qui arrive à Amélie Oudéa-Castéra, m'y fait irrésistiblement penser. A l'heure où j'écris, AOC, comme les médias la surnomment, occupe encore son fauteuil de ministre mais j'avoue que je ne la crédite pas d'un grand avenir. Comme l'a dit un petit plaisantin de la radio, Alexis Vizorek, "chez Médiapart, ils l'appellent "la muse...

Chronique de décembre : entre actualité et sauveurs, les avantages du management de transition

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L'actualité Cette affaire de vote sur la loi Immigration, on aurait pu trouver mieux pour clôturer l'année. Cela dit, nous l'avons bien cherché je trouve. D'abord une majorité quasi-écrasante de nos concitoyens approuve ce qu'il y a dedans si j'en crois des sondages entr'aperçus ici ou là. Les Français ne sont pas les seuls d'ailleurs. Un peu partout la vague monte et il est difficile pour quiconque gouverne de ne pas être menacé de se faire renverser par elle. Regardez le Royaume-Uni avec son Brexit, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas, les Etats-Unis, ...Ce sont les mêmes vents qui soufflent. Alors quand un prof de français se fait égorger au beau milieu de la cour de son lycée par un individu, déjà peu équilibré, et qui a réussi à rester sur le territoire grâce aux astuces juridiques des associations qui l'ont défendu, il est difficile d'éviter de croire que la loi ne mérite pas un tour de vis. Ensuite nous avons réussi le tour de forc...

Un Luxembourgeois et un Libanais-Arménien pour nous faire réfléchir mais pas que

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  C'est l'époque des prix littéraires : c'est le bon moment de partager quelques notes de lectures. Je voudrai vous faire connaître deux ouvrages dont j'ai trouvé la lecture à la fois émouvante et enrichissante. Dans des registres fort éloignés, les deux auteurs, que je connais un peu et parfois pas trop mal, sont tellement différents qu'ils vont être bien étonnés de se retrouver ensemble dans la barque légère de cette chronique que je ne vais pas craindre de baptiser de littéraire. Et pourtant aucun des deux ne prétend à quoi que ce soit en termes d'écriture littéraire. Mais, c'est ça qui est bien, ils nous fournissent de vrais plaisirs de lecture alors que le lecteur n'est pas sensé s'y attendre ! Le Luxembourg : un petit pays qui pourrait nous apprendre à sortir de nos clichés  A ma gauche, Philippe Depoorter et son "voyage au coeur des familles en entreprise" intitulé "Ce que j'ai appris de vous", édité par la Banque du Lu...