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Affichage des articles associés au libellé collapsologues

Vas y Jean-Marc !

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J'ai passé un très gros moment de mon week end dernier à parcourir les vidéos des interventions de Jean-Marc Jancovici (photo). Si vous n'avez pas encore croisé le personnage, c'est le moment. Vous ne serez pas déçu du voyage. D'abord parce que les formats d'intervention dudit Jean-Marc sont très variés : devant les députés , au micro des radios , sur les plateaux TV , devant les étudiants d' Agro Paris Tech , de Sciences Po , sur les chaînes Interne t, etc... Ensuite parce que le personnage a la langue bien pendue et qu'un certain nombre de ses interlocuteurs se font étriller joyeusement, un peu comme à Guignol. Jean-Marc Jancovici se promène avec un gros bâton et pan pan sur la tête des conformistes de tout poil. Gardez vous de trop vous marrer, à mon avis, vous êtes (je suis, nous sommes) le(s) prochain(s) sur la liste. Jean-Marc Jancovici, qui dirige le cabinet Carbone 4 , est le moine-soldat de la décroissance, ses démonstrations sont im

Les grands-pères et les rouges-verts

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J'essaie de trouver un sujet un peu "fun" pour cette chronique. Pas évident, avec toutes ces fariboles déprimantes que l'actualité nous livre. Et je n'ai pas toujours un livre de  Jonathan Coe sous la main. Les grands-pères font des clauses Prenez par exemple l'histoire de la clause du grand-père, l'expression qui consiste à expliquer que les grands-pères et grands-mères que nous sommes ou deviendrons décident et préfèrent se la couler douce en attendant que leurs petits-enfants règlent leurs factures, plus tard, beaucoup plus tard. L'expression surgit dans le débat sur la réforme des retraites, cette mère des batailles qui, selon l'expression rebattue de Michel Rocard, "avait de quoi faire sauter plusieurs gouvernements". En fait, seul Juppé a "sauté" mais les syndicalistes adorent la formule et les médias répètent. La clause du grand père serait l'une des options utilisables pour que les négociateurs se sorten

Jonathan Coe : mon antidote british

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C'est sûr, quand mon beau-frère, un homme pondéré et raisonnable (et de goût), m'a annoncé "ils ont arrêté Dupont de Ligonnès", je me suis dit qu'on tenait là une info qui allait nous faire le week-end, histoire de nous changer de la mort de Saint Chirac, des Gilets Jaunes subclaquants, des protestataires du climat et des collapsologues de tout poil qui tiennent la grande forme par les temps qui courent si j'en crois ce débat à Sciences Po. Coup de chance, j'avais autre chose à faire qu'à me ruer sur ces fichues chaînes d'information continues qui savent nous monter en épingle comme personne le moindre pet de travers de n'importe quel militant impliqué, concerné, dévoué, que sais-je encore, bref de n'importe quelle chaisière de toute cause qui a "des valeurs monsieur !". OK, ça va, je me mets au garde à vous et je rentre le ventre. Bref je n'ai pas assisté au naufrage en direct du journalisme du buzz et du remplissage

Ah les vacances, c'est le moment de réfléchir à son travail !

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Evidemment ce titre est une boutade, mais je suis tombé sur le dernier rapport annuel de l'APEC avant de me mettre au vert et du coup je trouve que cela me fait un joli sujet de chronique estivale, même si j'avais plein de tentations pour évoquer d'autres sujets, que je ne vais pas pouvoir m'empêcher de mentionner, car, mine de rien, j'y vois un rapport avec le rapport, justement. Ces alarmistes qui nous mènent en bateau Le rapport de l'APEC commence par nous remettre les idées à l'endroit sur la prédiction faite il y a quelques années par des cabinets de consultants (PwC est cité par l'APEC mais j'avais lu la même chose chez Roland Berger il me semble) et selon laquelle près de 30% des emplois étaient menacés d'automatisation massive. Pour l'APEC, qui le dit poliment, " ces projections paraissent aujourd'hui devoir être nuancées ". Comme l'APEC a moins d'honoraires à gagner que PwC, ou Roland Berger, grâce à ce ge