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Affichage des articles associés au libellé Courbe du deuil

900 millions face à la courbe

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Il y a un mois, j'écrivais, disais-je, ma dernière chronique. Mes fans pleuraient 😀 Je suis l'Aznavour de la chronique Aujourd'hui, je fais comme Charles Aznavour, spécialiste des adieux à répétition, je recommence. Car, depuis le 23 février, il y a le virus. Et 900 millions de gens "confinés" chez eux dans le monde. J'en connais de partout : à Hong Kong, à Amman, à New York... Rappelez-vous Jacques Dutronc : Et moi, et moi, et moi (et il ne parlait que de 700 millions de Chinois à l'époque !) Chacun se sur-informe et les sur-commentaires sont légion. Peut-être d'ailleurs devrai-je me taire. Mais bon, c'est le confinement. Je m'occupe. Pas envie d'atteindre les confins de l'ennui. Les phases de l'opinion en situation de crise Sur LCI hier soir, le journaliste Renaud Pila expliquait que face à des situations de crise, il y a " toujours " (sic), dans l'opinion, une phase de déni, une phase de colère

Brexit : Help ! ou Let it be ?

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Les négos internes sont les plus dures : la preuve par le Brexit Pour qui s'intéresse à la négociation, le cas "Brexit" est de l'or en barres. Il est de nature à rassurer tous ceux qui se disent que négocier avec leur voisin de bureau est bien plus compliqué que de négocier avec un fournisseur, un client, un partenaire, même le plus "difficile". Négocier "en interne" est beaucoup plus difficile. Par conséquent ça patine sérieusement dans la sauce à la menthe du côté de la Tamise. Le commentaire est souvent de dire "les anglais ne savent pas ce qu'ils veulent". De fait, avec un résultat de référendum qui donnait 52% environ pour le Brexit et 48% contre, il était prévisible que l'outre-manchois s'entre-déchire. Au coeur du débat, les intérêts en présence, au sein même du Royaume, qu'il est nécessaire de passer en revue. Ces intérêts ont hélas été très mal examinés lors de la campagne "Leave or Remain"

Ne dites pas à Hollande qu'il est chauffeur de taxi, il se croit Président de la République

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C'est la réflexion que je me suis faite en apprenant la démission d'Emmanuel Macron. La démarche de notre sémillant ex-Ministre est tout à fait dans la ligne des processus "d'ubérisation" que connaissent tous les métiers et toutes les fonctions dans toutes les organisations. Les cris d'orfraie, les commentaires désabusés, les remarques ironiques que cette démission provoque aussi bien à gauche qu'à droite sont exactement du même ordre que ce que l'on entend chez les chauffeurs de taxi en colère, les patrons de G7, les hôteliers concurrencés par Air BnB, les guignols de l'info ringardisés par les youtubeurs, les petits marquis de Canal + bousculés dans leur arrogance par Netflix, etc.. La liste est longue ! La différence, c'est qu'avant que Oh Hé La Gauche arrive à bloquer la Porte Maillot, on a le temps de faire le tour du périph' jusqu'à la cinglinglin Cela dit, pour ce qui concerne l'élection et la fonction présidentielle,

Quand il est question de "faire son deuil"

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La courbe du deuil est une représentation des états émotionnels que tout un chacun va traverser lorsqu'il est confronté à l'inéluctable, à un événement qu'il n'a pas souhaité et qui modifie radicalement sa situation, la représentation qu'il se faisait de son avenir, de ses projets et même l'image qu'il s'était fait de lui-même, de sa vie, de ce qui avait de l'importance pour lui. C'est la psychologue Elisabeth Kübler-Ross  (photo) qui a observé et théorisé les différentes phases que nous pouvons rencontrer lorsque nous avons à "faire notre deuil" Ce qui arrive aux personnes arrive aussi aux organisations comme à nos sociétés. Dans l'affaire des suicides chez France Telecom / Orange il y a quelques années, je me souviens avoir vu passer un memo rédigé par un cabinet de consultants qui expliquait cette courbe à France Telecom / Orange. Ce qui avait valu à la direction de l'entreprise de se faire accuser de cynisme, d'avoi