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Affichage des articles associés au libellé communication

La Fièvre : pour, de bonnes ficelles ; contre, mon mauvais esprit

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 La série "La Fièvre" est un produit archi-bien ficelé. Il est bien dans la ligne du "Baron Noir" ou des "House of Cards" d'autrefois. Peut-être aura-t-il pour des agences de com' en proie au syndrome #Balancetonagency, le même effet attirant que le Bureau des Légendes a pu jouer pour la DGSE. J'ai regardé les 4 premiers épisodes à la chaîne et bien sûr j'ai été accroché par l'affaire, non sans ricaner vaguement dans l'arrière-plan quand même. Un peu de mauvais esprit sur "l'esprit Canal" pour commencer D'abord c'est sur Canal +, donc si vous pouvez la regarder c'est que vous êtes abonné et il est plus coûteux de s'abonner à Canal qu'à Netflix. Petit parfum de privilégié qui aime le foot, donc proche du peuple. Ensuite, Canal, certes gros financeur du cinéma français, donc une institution louable, reste pour moi l'un des cénacles les plus contents de lui, archétype du média bien-pensant, gauche

Crise de la communication sur la crise climatique

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La première comédie collapsologue : Don't look up, déni cosmique Netflix vient de nous offrir à Noël la première comédie collapsologue avec son " Don't look up, déni cosmique ". Décidément on n'arrête pas le progrès, pour les thuriféraires de la décroissance, c'est le pompon. Cela vaut d'ailleurs à Jean-Marc Jancovici de quasiment s'emberlificoter les pinceaux pour recommander à ses innombrables followers de regarder ce film, tout en regrettant que ce soit sur Netflix et en s'excusant de l'avoir regardé tout en avouant qu'il a vu le film sans être abonné à Netflix. Faut pas chercher à comprendre. Les moines-soldats en croisade, la climatique comme les autres, ont toujours un problème avec la sainteté. Enfin tout cela n'est pas bien grave. Le film n'est pas mal du tout même si la mise en scène de la bêtise la plus crasse ne m'a pas fait rire, en fait. Personnellement, j'ai aimé que le film aille jusqu'au bout de sa démon

Elisabeth Moss et moi

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Il y a des jours où je délire Il m'est arrivé une toute petite histoire curieuse pas plus tard qu'hier. Alors que j'étais avec mon cadet à sélectionner un film que nous aurions envie de regarder ensemble, nous tombons sur la bande annonce du film The Square , palme d'or à Cannes l'an dernier. Le trailer décoiffe un brin et surtout il me met face à un visage d'actrice qui me fait dire : "c'est dingue, pourquoi j'ai l'impression de la connaître". Et quand je dis "connaître", ce n'est pas seulement à d'autres films dans lesquels j'aurai pu voir cette actrice que je pense. J'ai l'impression de l'avoir connue en vrai ! Alors que je ne sais même pas comment elle s'appelle 😁 Je fouille sur Google la carrière de l'actrice en question, qui s'appelle Elisabeth Moss et là, tout s'éclaire : elle joue dans la série Mad Men ! Le pouvoir des séries J'ai tellement regardé Mad Men à une épo

Pour en finir avec "les éléments de langage"

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Hollande prépare sa séquence de rameur télévisuel et la presse s'en donne à coeur joie sur le thème : "il va falloir tordre le cou aux éléments de langage".... Ah bon ? Les mêmes racontent qu'il travaille à cet entretien avec une méticulosité d'horloger en compagnie de son nouveau "dircom" ? Que s'imagine-t-on, qu'il va improviser, répondre en "direct live" comme s'il était avec ses meilleurs potes, lesquels n'existent d'ailleurs plus, puisqu'à chaque semaine son coup de Jarnac, son ex ayant été une maîtresse en la matière à l'heure de la dernière rentrée des classes. J'espère bien qu'Hollande se prépare. Il a surtout péché par orgueil depuis qu'il a été élu, dans ce domaine comme dans le reste. Mais mon propos n'est pas là. Il est dans ma croisade personnelle contre cette expression débilitante fabriquée par nos crânes d'oeufs : les éléments de langage. Lorsque je travaille avec des dir

PhE Com

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PhE Com est une aventure personnelle, un sujet dans l'air depuis sept ans. Les "PR" comme "on "nous appelle, se promènent entre deux caricatures : glandeur mondain d'un côté, manipulateur de l'autre. J'espère bien n'être ni l'un ni l'autre. Il y a aussi un terme anglo-saxon chic : "spin doctor" ! Dans mon métier, j'ai beaucoup travaillé avec l'univers des technologies. C'est un univers à la fois attirant, rapide, en mutation constante. La terre est remplie d'innovateurs qui veulent à leur tour apporter leur pierre à la modernisation de notre petit monde. Travailler pour les technologues c'est aussi savoir que l'idée de départ est toujours assez éloignée de la pratique qui va suivre, que les consommateurs font ce qu'ils veulent de votre idée, que l'appropiation est toujours un terrain de grandes surprises, qu'il vaut mieux y être ouvert et attentif que bardé de certitudes. Su