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Affichage des articles associés au libellé Philippe Martinez

Jean-Paul Delevoye ou le 4ème étage de la tension

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Ce qui arrive à ce brave Jean-Paul Delevoye est symptomatique de l'extrême tension qui règne autour de la réforme des régimes de retraites. Je viens de publier, sur le blog du Centre Européen de la Négociation, un post sur la gestion des émotions en négociation.  A lire ici . Ce qui arrive à Jean-Paul Delevoye est caractéristique de ce qui se passe au 4ème étage de l'escalade émotionnelle. Cet étage est celui de la "volonté de nuire".  A cet étage, le sommet de la tension qui existe dans une négociation, les parties prenantes confondent les problèmes à régler et les personnes, les attaques personnelles fusent, parfois, comme nous l'avions vu chez Air France, les chemises des DRH sont arrachées ! Jean-Paul Delevoye n'a pas eu de chemise déchirée pour l'instant, mais le moins que nous puissions dire, c'est que la foule lui a taillé un sacré costard !! Il a le bon goût de ne rejeter la faute sur personne et nous pouvons le féliciter d'avoi

Ah les régimes de retraite, ces vieux doudous

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Or donc nous voici plongés dans un énième psychodrame sur la réforme des régimes de retraite. Comme le ridicule ne tue pas, certains intervenants la jouent : "moi, monsieur, j'ai fait 1995", comme jadis les poilus parlaient de la guerre de 14-18. Je serai beaucoup plus prosaïque. Comme nous sommes restés de grands enfants, je comparerai la situation actuelle, non à une guerre, par pitié, mais à la dispute bien connue entre parents et enfants autour de l'épineuse question du vieux doudou à laver qui ne sent plus très bon. Car les régimes de retraite, arrêtez de me faire rire, ne sont en rien des pépites qu'il faudrait à tout prix préserver, sauf, visiblement, chez les avocats, les conducteurs de métro et les personnels de ce grand corps malade qu'est la SNCF. Les régimes de retraite sont de vieilles tuniques pleines de trous et qui ne sentent plus du tout bon. Plus vous êtes jeunes, plus vous savez que la retraite, si vous en voulez une, il va

Le grand blond, qui est-ce ? Un piège à cons, Monsieur

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Il y a encore un attentat à Londres aujourd'hui alors peut être ce post va paraître léger, mais bon, tant pis, je me lance quand même et je vais vous parler de ce chef d'oeuvre de la comédie frenchy des années 70 qu'est Le Grand Blond avec une Chaussure Noire. Comme Gérard Oury avec Rabbi Jacob le fera sur le thème de la tolérance et du racisme, Yves Robert et son scénariste Francis Veber avec le Grand Blond traitent d'un sujet important en s'appuyant sur les ressorts de la comédie et de l'humour, en l'espèce ils traitent de la liberté et du respect de la vie privée auquel chacun a droit. Les manigances du colonel Toulouse alias Jean Rochefort et de son fidèle homme de main Perrache alias Paul Le Person pour induire en erreur le colonel Milan (Bernard Blier, génial as usual) dans le cadre d'une guérilla inter-services secrets dont j'ai oublié les raisons (à supposer que le scénario se soit fatigué à en donner) permettent de montrer que n'im