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Affichage des articles associés au libellé Brexit

Lupin, Djokovitch, Boris, et la création de valeur

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  Le week-end a été riche pour les amateurs de sensations et de négociations. Bien sûr ni Arsène Lupin ni Novak Djokovitch ne prétendent être des négociateurs et c'est tant mieux mais ils ressemblent beaucoup à des personnes que vous et moi pouvons croiser dans nos vies, et qui, hélas, se prétendent être des négociateurs, à l'image de Boris Johnson, qui mérite désormais durablement le sobriquet de Boris alias la Saucisse.  Je reconnais que ce surnom n'est pas hyper cool mais est-il nécessaire d'être cool avec le camarade Boris, that is the question comme l'écrivait ce vieux Bill. Et puis, Boris la Saucisse, quelle belle alitération en "isse", quel rime riche aussi, au moins aussi riche que mon tailleur, à supposer que cette vieille blague puisse encore être comprise. Que nous disent ces trois personnages sur la façon de créer de la valeur (ou pas), voyons voir. Lupin, prince des manipulateurs Arsène Lupin, qui fait les délices de Netflix dans sa version &q

Jonathan Coe : mon antidote british

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C'est sûr, quand mon beau-frère, un homme pondéré et raisonnable (et de goût), m'a annoncé "ils ont arrêté Dupont de Ligonnès", je me suis dit qu'on tenait là une info qui allait nous faire le week-end, histoire de nous changer de la mort de Saint Chirac, des Gilets Jaunes subclaquants, des protestataires du climat et des collapsologues de tout poil qui tiennent la grande forme par les temps qui courent si j'en crois ce débat à Sciences Po. Coup de chance, j'avais autre chose à faire qu'à me ruer sur ces fichues chaînes d'information continues qui savent nous monter en épingle comme personne le moindre pet de travers de n'importe quel militant impliqué, concerné, dévoué, que sais-je encore, bref de n'importe quelle chaisière de toute cause qui a "des valeurs monsieur !". OK, ça va, je me mets au garde à vous et je rentre le ventre. Bref je n'ai pas assisté au naufrage en direct du journalisme du buzz et du remplissage

Farces et attrapes de rentrée

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Il y a quelques bonnes histoires à se mettre sous la dent en cette rentrée, comme on dit en France, puisque le concept de "rentrée" est extraordinairement hexagonal. Je fais mon choix : le Brexit bien sûr, Salvini, les deux affreux du Nord et du Sud de l'Amérique et le duo Monsanto / Le Monde dont je n'ai pas encore fait mon miel, il est temps que je m'y mette, je tiens à être une abeille consciencieuse. Brexit : ni Help, ni Let It Be, mais A Hard Day's Night Commençons par un sujet que j'ai déjà abordé au moins deux fois : ici et là , à savoir le Brexit et son héraut Boris Johnson. A priori, ce que l'ami Boris est surtout en train de fracasser, c'est lui-même. Ne crions pas victoire trop tôt mais il semble bien parti pour sa vautrer dans les grandes largeurs. Et pourtant il n'est point bête le camarade. Je ne le crois même pas imbu de lui même au point des autres branquignols de la scène internationale. Il a décidé d'y aller, al

Mention Pas Bien

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Les enseignants se plaignent d'avoir perdu la reconnaissance que le bon peuple avait jadis pour eux. La petite histoire des notes bloquées pour ce cru 2019 du baccalauréat ne va pas arranger l'affaire, je prends les paris. Lu dans les journaux : un enseignant a déclaré qu'il ne leur restait plus que cette "cartouche à tirer". Ben voyons, les enseignants sont des chasseurs, maintenant. Tout ça à cause d'une réforme. Et tout ça en pure perte bien entendu. Ce que j'en pense, au-delà de mes soupirs aussi navrés qu'exaspérés : ces enseignants-là ont complètement perdu le sens de leur métier. Chaque année, le bac nous joue de mauvais tours : nous avions connu les "fuites", qui font annuler et recommencer les épreuves, les enseignants qui ne veulent pas surveiller les examens, etc.. Ce nouvel épisode souligne à nouveau le caractère de plus en plus "daté" de cet examen. Ce qui ne va pas, c'est le caractère "national&quo

Je ne serre pas la main d'un chef

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Au milieu des années 80 le petit Grégory Villemin, 4 ans, avait été retrouvé assassiné dans la Vologne. L'affaire avait défrayé la chronique. De l'impact d'un canapé en cuir Dans les innombrables anecdotes qui ont nourri le sujet il y a cette fameuse réplique du grand oncle du petit Grégory, l'ineffable délégué du personnel et syndicaliste CGT, Marcel Jacob, qui fut, y compris lors des derniers rebondissements, considéré comme un suspect très sérieux. Le grand oncle en question avait ainsi déclaré à son neveu, le père du petit Grégory, Jean-Marie Villemin, à l'occasion d'un conflit social dans la filature où ils travaillaient tous les deux, "je ne serre pas la main à un chef". Jean-Marie Villemin avait été en effet promu contremaître. Il avait aussi (paraît-il !) une nouvelle maison et un beau canapé en cuir, et le "corbeau" qui le harcelait le traitait de "Giscard". Pour tous ceux à qui le nom de cet ancien Président n

Brexit : Help ! ou Let it be ?

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Les négos internes sont les plus dures : la preuve par le Brexit Pour qui s'intéresse à la négociation, le cas "Brexit" est de l'or en barres. Il est de nature à rassurer tous ceux qui se disent que négocier avec leur voisin de bureau est bien plus compliqué que de négocier avec un fournisseur, un client, un partenaire, même le plus "difficile". Négocier "en interne" est beaucoup plus difficile. Par conséquent ça patine sérieusement dans la sauce à la menthe du côté de la Tamise. Le commentaire est souvent de dire "les anglais ne savent pas ce qu'ils veulent". De fait, avec un résultat de référendum qui donnait 52% environ pour le Brexit et 48% contre, il était prévisible que l'outre-manchois s'entre-déchire. Au coeur du débat, les intérêts en présence, au sein même du Royaume, qu'il est nécessaire de passer en revue. Ces intérêts ont hélas été très mal examinés lors de la campagne "Leave or Remain"

Gugusse et Brushing sont dans un bateau et nous tombons à l'eau

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Il était une fois... ...dans un grand royaume, un jeune gaillard plein d'allant et bien coiffé qui se croyait un peu supérieur aux autres. Depuis l'école, lui collait aux basques une sorte de clown mal coiffé, roi de la vanne à deux pences, qui n'en manquait pas une pour se moquer de lui, de ses airs de gendre idéal et de son brushing, comme dirait l'autre. Pour en finir, faire taire pour de bon ce paltoquet mal coiffé, notre jeune gaillard plein d'allant décida donc un jour de lancer un défi à Gugusse et demanda au peuple de les départager. Comme Gugusse était beaucoup plus marrant que Brushing, et qu'en plus il s'était fait pote avec une sorte de Joker fumeur qui promettait la lune, le peuple a voté pour Gugusse. Exit Brushing. Tel fut pris qui croyait prendre car Gugusse trouvait juste beaucoup plus rigolo d'enquiquiner Brushing que de faire le boulot à sa place. Exit donc Gugusse. Quant au Joker, il rallumait sa clope et faisait constater

Oh hé hein bon !

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J'adore Nino Ferrer et il me manque. Et c'est dans le titre de cette chanson que je trouve le meilleur résumé de ce que mes oreilles ont capté ces derniers temps. "Oui je sais je perds tout mais ce que j'veux pas c'est qu'on se moque de moi, oh hé hein bon"... on croirait entendre François Hollande et ses copains de Hé oh la gauche, dont ce gros coquin de Michel Sapin qui s'amuserait à faire claquer les élastiques des culottes des journalistes qui passent à sa portée (si, si : lisez ). DSK on savait, Sapin c'est nouveau. J'aurais aussi pu choisir l a célébrissime chanson des 7 nains qui rentrent du boulot , séquence Disney qu'un de mes fils a du visionner 1 milliard de fois dans son jeune temps. J'avoue que donner à un mouvement de soutien au Président de la République un nom qui évoque autant cette séquence de nains rentrant de leur boulot dans la mine de diamants... et lancer l'afffaire par un colloque dans un hôpital...!!!

L'orthographe, le Brexit et le travail le dimanche

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C'est ma faute, ma très grande faute... Il y a 6 millions de chômeurs en France, on est en "état d'urgence", les pires idées continuent de germer dans les quartiers sinistres de notre chouette république, l'un des enjeux les plus cruciaux à affronter est celui de l'éducation, et c'est pourquoi ma brave dame...on réforme l'orthographe. Quel talent ! Comprenons nous bien : je me fiche du tiers comme du quart qu'on écrive oignon ou ognon et encore plus que l'on se préoccupe des tirets entre "week" et "end" (ça c'est du français ?) et autres balivernes circonflexes. Ce que je ne pige pas, c'est pourquoi on fait une loi. Si j'écris désormais oignon et pas ognon, quel est le problème ? Pour qui est-ce un problème ? Tout le papier gâché, les heures perdues inutiles et pour finir une ministre dont le procès en incompétence commence à devenir costaud. Taubira est partie, à quand la suite ! Cela dit, je ne lui jette