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Affichage des articles associés au libellé communication de crise

La Fièvre : pour, de bonnes ficelles ; contre, mon mauvais esprit

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 La série "La Fièvre" est un produit archi-bien ficelé. Il est bien dans la ligne du "Baron Noir" ou des "House of Cards" d'autrefois. Peut-être aura-t-il pour des agences de com' en proie au syndrome #Balancetonagency, le même effet attirant que le Bureau des Légendes a pu jouer pour la DGSE. J'ai regardé les 4 premiers épisodes à la chaîne et bien sûr j'ai été accroché par l'affaire, non sans ricaner vaguement dans l'arrière-plan quand même. Un peu de mauvais esprit sur "l'esprit Canal" pour commencer D'abord c'est sur Canal +, donc si vous pouvez la regarder c'est que vous êtes abonné et il est plus coûteux de s'abonner à Canal qu'à Netflix. Petit parfum de privilégié qui aime le foot, donc proche du peuple. Ensuite, Canal, certes gros financeur du cinéma français, donc une institution louable, reste pour moi l'un des cénacles les plus contents de lui, archétype du média bien-pensant, gauche

Amélie ou comment s'en débarrasser

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Pour ceux qui ont quelques lettres, le titre finaud de cette chronique fait allusion à cette pièce d'Eugène Ionesco, "Amédée ou comment s'en débarrasser" dans laquelle un personnage, un cadavre, allégorie d'un secret caché dans une pièce de l'appartement qu'occupe un couple, est affecté d'une étrange maladie, celle de la "progression géométrique", ce qui lui fait envahir progressivement tout l'appartement et dont il est nécessaire d'arriver à se débarrasser, ce qui n'est pas simple. Je ne me souviens plus des multiples péripéties de cette pièce, mais j'avoue que ce qui arrive à Amélie Oudéa-Castéra, m'y fait irrésistiblement penser. A l'heure où j'écris, AOC, comme les médias la surnomment, occupe encore son fauteuil de ministre mais j'avoue que je ne la crédite pas d'un grand avenir. Comme l'a dit un petit plaisantin de la radio, Alexis Vizorek, "chez Médiapart, ils l'appellent "la muse&q

Crise de la communication sur la crise climatique

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La première comédie collapsologue : Don't look up, déni cosmique Netflix vient de nous offrir à Noël la première comédie collapsologue avec son " Don't look up, déni cosmique ". Décidément on n'arrête pas le progrès, pour les thuriféraires de la décroissance, c'est le pompon. Cela vaut d'ailleurs à Jean-Marc Jancovici de quasiment s'emberlificoter les pinceaux pour recommander à ses innombrables followers de regarder ce film, tout en regrettant que ce soit sur Netflix et en s'excusant de l'avoir regardé tout en avouant qu'il a vu le film sans être abonné à Netflix. Faut pas chercher à comprendre. Les moines-soldats en croisade, la climatique comme les autres, ont toujours un problème avec la sainteté. Enfin tout cela n'est pas bien grave. Le film n'est pas mal du tout même si la mise en scène de la bêtise la plus crasse ne m'a pas fait rire, en fait. Personnellement, j'ai aimé que le film aille jusqu'au bout de sa démon

Pour Alexandre et ses inévitables successeurs en infortune

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Lorsque j'observe le succès d'audience que j'enregistre avec mon post "Benalla bla bla bla" , moins radical cependant que celui que j'avais enregistré sur mon post lié à l'affaire Fillon , je me dis que mes braves et dévoués lecteurs réguliers ou occasionnels ont besoin de comprendre ce qu'est une "communication de crise". Avis aux vertueux Ce post a donc pour ambition très modeste de faire le point sur la façon dont les choses se passent. Il y a tellement de journalistes qui donnent des conseils dans ce domaine qu'il n'est pas invraisemblable que les gens du métier écrivent des articles sur le sujet. Au passage, ce serait une lecture toujours utile au héros du moment, même si je l'imagine très bien conseillé et très à l'écoute des conseils qu'il reçoit, si j'en crois la pertinence de ses interventions tant au Monde que sur TF1. Surtout c'est une lecture pour ses inévitables successeurs en infortune, car

Benalla bla bla bla

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Disons le carrément dans "l'affaire Benalla" sortie par Le Monde, tout est surjoué, de bout en bout. J'aimerai bien savoir qui était le manifestant à qui cet Alexandre Benalla a éprouvé le besoin de régler son compte. Je ne trouve rien sur lui. C'est qui, un saint ? Je me dis qu'au terme d'une première année de mandat où tout a été utilisé pour porter atteinte à la crédibilité du nouveau président, à sa dignité, à son honneur, etc..., des réformes importantes sont passées, les forces bloquantes habituelles ont échoué, au prix de millions perdus à la SNCF, de dégâts matériels insensés causés dans les facs par des groupes dont l'impunité est flagrante, et en plus l'équipe de France gagne la Coupe et fait la fête à l'Elysée avec des groupes de jeunes de banlieue ! Tout cela est inadmissible pour toute une clique qui s'apprête à prendre une claque de plus avec la réforme constitutionnelle, laquelle vise notamment à faire revenir le nombr

Chère Pénélope

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Une balle entre les deux yeux... Il y a 5 ans le PS voyait exploser en plein vol DSK, grandissime favori de l'élection présidentielle et nombreux sont ceux qui s'étaient dit que le scandale avait "heureusement" éclaté avant la primaire, permettant au PS de trouver son plan B, lequel fut élu, d'ailleurs. Cette année, l'explosion est à droite et là, catastrophe maxi, cela se produit après une élection primaire plutôt réussie. La balle que Fillon vient de se prendre en pleine tête, en fait, ce sont les 4 millions d'électeurs à la primaire de droite qui viennent de se la prendre en même temps. Pour une entreprise comme pour un homme politique, la crise se traduit par : une saturation des canaux de communication, l'apparition d'interlocuteurs inhabituels, des enjeux très élevés, vitaux, pour celui ou celle qui est touché, une incertitude qui domine et le temps qui s'accélère et fait pression. Tous les ingrédients sont présents dans le &qu