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Nos émotions et nous

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J'ai déjà eu l'occasion dans ce blog de dire tout le bien que je pensais du film Vice-Versa , produit par Pixar, un film pour les enfants comme pour les parents qui aide à comprendre le rôle des émotions dans nos comportements et nos décisions. Le caractère ultra-émotionnel de l'actualité, entre anarchistes violents, célébrations soixante-huitardes et autres Fête à Macron, sans oublier le PDG d'Air France qui joue au poker, me donne envie de revenir sur ces émotions et ce qu'elles traduisent de nous. La colère : commençons par elle puisqu'elle est la vedette de nos médias. C'est intéressant d'en observer les gradations successives : au départ il existe une contrariété, laquelle peut muer en agacement, ces deux premiers stades restants somme toute gérables. Si nous n'y arrivons pas, les choses vont devenir plus compliquées. A l'agacement va succéder l'énervement. L'énergie monte ! Ensuite vient l'agressivité, et c'est là

Quand il est question de "faire son deuil"

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La courbe du deuil est une représentation des états émotionnels que tout un chacun va traverser lorsqu'il est confronté à l'inéluctable, à un événement qu'il n'a pas souhaité et qui modifie radicalement sa situation, la représentation qu'il se faisait de son avenir, de ses projets et même l'image qu'il s'était fait de lui-même, de sa vie, de ce qui avait de l'importance pour lui. C'est la psychologue Elisabeth Kübler-Ross  (photo) qui a observé et théorisé les différentes phases que nous pouvons rencontrer lorsque nous avons à "faire notre deuil" Ce qui arrive aux personnes arrive aussi aux organisations comme à nos sociétés. Dans l'affaire des suicides chez France Telecom / Orange il y a quelques années, je me souviens avoir vu passer un memo rédigé par un cabinet de consultants qui expliquait cette courbe à France Telecom / Orange. Ce qui avait valu à la direction de l'entreprise de se faire accuser de cynisme, d'avoi

Hep Taxi !

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Cette histoire de taxis déchaîne les commentaires, après avoir déchaîné le reste. Souvent, je n'aime pas plus les commentaires que le reste. - Premier exemple : Le Monde Diplomatique . Comme toujours dans Le Monde Diplo, le signataire se veut "gars intelligent". Bref, on écrit pas dans ce journal sans de vraies lettres de créances. On sent que la tronche a pensé et qu'il est temps qu'on l'écoute. - Deuxième exemple : Rue 89. Dans le genre faussement cool qui fait a leçon, c'est un must. Et il faut  aller voir le "profil" de l'auteur. Celui là ne se prend pas pour un imbécile, je suis content pour lui. Pour ma part, je n'ai pas plus envie de qualifier les chauffeurs de taxis de "gros cons" que de les plaindre. Je ne vais pas jouer au saint. C'est juste que la victimisation généralisée me sort par les trous de nez : aujourd'hui les clients des taxis, hier les chauffeurs, avant-hier les enseignants, le mois