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Le Monde et Doctolib, et autres sujets préoccupants

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Le quotidien Le Monde, dans son édition du jeudi 20 mai, se fend d'un gros dossier intitulé : " Les ambitions dévorantes de Doctolib ", accompagné d'un article connexe : " Sécurité des données, position hégémonique...Faut-il avoir peur de Doctolib ?". Franchement, rien qu'à lire les titres, je me suis dit : "vive la France". Doctolib fait partie des plus belles réussites françaises en matière d'e-economie et Le Monde sourcille. Parmi les sources d'inspiration de  ce papier sourcilleux, le lecteur trouve la Fédération des Médecins de France (FMF), dont la présidente, Corinne le Sauder, se fend de cette perle : " la Caisse d’assurance-maladie aurait peut-être pu développer sa propre solution si on l’avait saisie beaucoup plus tôt .  L’Etat ne se pose pas ces questions, il est plutôt dans la promotion à outrance de Doctolib ". Il ne peut donc y avoir d'initiative en France que publique. Dire que nous nous étonnons de la fuit

Farces et attrapes de rentrée

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Il y a quelques bonnes histoires à se mettre sous la dent en cette rentrée, comme on dit en France, puisque le concept de "rentrée" est extraordinairement hexagonal. Je fais mon choix : le Brexit bien sûr, Salvini, les deux affreux du Nord et du Sud de l'Amérique et le duo Monsanto / Le Monde dont je n'ai pas encore fait mon miel, il est temps que je m'y mette, je tiens à être une abeille consciencieuse. Brexit : ni Help, ni Let It Be, mais A Hard Day's Night Commençons par un sujet que j'ai déjà abordé au moins deux fois : ici et là , à savoir le Brexit et son héraut Boris Johnson. A priori, ce que l'ami Boris est surtout en train de fracasser, c'est lui-même. Ne crions pas victoire trop tôt mais il semble bien parti pour sa vautrer dans les grandes largeurs. Et pourtant il n'est point bête le camarade. Je ne le crois même pas imbu de lui même au point des autres branquignols de la scène internationale. Il a décidé d'y aller, al

Benalla bla bla bla

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Disons le carrément dans "l'affaire Benalla" sortie par Le Monde, tout est surjoué, de bout en bout. J'aimerai bien savoir qui était le manifestant à qui cet Alexandre Benalla a éprouvé le besoin de régler son compte. Je ne trouve rien sur lui. C'est qui, un saint ? Je me dis qu'au terme d'une première année de mandat où tout a été utilisé pour porter atteinte à la crédibilité du nouveau président, à sa dignité, à son honneur, etc..., des réformes importantes sont passées, les forces bloquantes habituelles ont échoué, au prix de millions perdus à la SNCF, de dégâts matériels insensés causés dans les facs par des groupes dont l'impunité est flagrante, et en plus l'équipe de France gagne la Coupe et fait la fête à l'Elysée avec des groupes de jeunes de banlieue ! Tout cela est inadmissible pour toute une clique qui s'apprête à prendre une claque de plus avec la réforme constitutionnelle, laquelle vise notamment à faire revenir le nombr

La maladie du "off"

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Avec la sortie de " Un Président ne devrait pas dire ça " de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande vient de jouer avec le feu et il s'est gravement brûlé. En d'autres temps, d'autres socialistes jouaient (passez moi l'expression) avec les femmes de ménage et se cramaient complètement. Il n'existe pas de hasards ni de coïncidences, nous avons eu un Président dit normal, élu par effraction, qui n'en revenait pas depuis 5 ans d'avoir le job qu'il avait et qui ne s'en croyait pas capable en même temps qu'il s'en rengorgeait. Pour faire un parallèle avec la réplique favorite de la marionnette d'un autre Corrézien d'adoption fameux, tous les matins en se rasant, notre Normal se disait : "Putain, t'as vu, chuis Président !" Le mur du çon François Hollande fréquente la presse depuis des années, il a l'habitude des satisfactions comme des galères que peuvent faire vivre les relations avec les

Omnicom, Publicis, Le Monde et les égaux

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J'aimerai mettre en parallèle deux évènements : la crise du quotidien Le Monde d'une part et la fusion manquée entre Omnicom et Publicis d'autre part. Ne serait ce qu'en raison de la proximité entre les métiers de chacun : journalistes et communicants ont beaucoup en commun. Ils travaillent ensemble bien souvent, le métier des seconds est un débouché très fréquent pour les premiers, d'ailleurs. Ils se regardent bien souvent en chiens de faïence et ne s'aiment pas forcément beaucoup. Combien d'articles chez les uns se moquant des coups de com' de tel ou tel dirigeant, combien de debriefings chez les autres sur le thème de la faute aux journalistes pas fiables... Le lien que l'actualité crée à mon sens entre ces deux histoires tient dans un jeu de mots bien connu : il ne faut pas confondre égaux et ego. Dans l'affaire Omnicom-Publicis chacun peut en effet vérifier une fois de plus la vanité de l'expression "fusion entre égaux&q