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Vive les Steve(s) !

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Il s'en passe des choses dans ce bas monde. - D'abord en Catalogne histoire d'assurer un minimum de SAV à mon post précédent  : où l'on voit, sinon que "la raison du plus fort est toujours la meilleure", du moins que les matamores ont la peau dure. Je ne trouve pas que M. Puigdemont soit un génie mais je n'ai aucune envie de tresser des couronnes à Mariano Rajoy. C'est incroyable d'avoir peur à ce point. Je ne suis pas du pays alors j'essaie de ne pas juger trop ni trop vite, mais bon, en quoi cela servait-il ses intérêts de rajouter une couche de pression après la vraie-fausse déclaration d'indépendance du 10 octobre dernier ? En négociation, une des règles à suivre est de ne pas chercher à faire perdre la face à l'autre. Je crois que M. Rajoy, bien plus que n'importe quel indépendantiste même d'extrême gauche, n'aura pas aidé à résoudre le problème qui est devant lui. Et ce ne sont pas les mandats d'arrêt qui vol

Vive les Négociators, à bas les Matamores !

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Allez, je prends les paris. En cette fin d'après midi le président de la Catalogne va marquer un recul sur ses ambitions (exigences ?) d'indépendance. Il va demander l'ouverture de négociations et faire ce qu'il faut pour ne pas perdre la face. C'est malin d'avoir fait tout ça pour ça. Je trouve que la cause catalane, et celle du rôle des régions en Europe en général, vaut mieux que la dramaturgie à laquelle nous avons assisté (et continuerons ?). C'est souvent la même histoire : en négociation, "les gens" (comme dirait l'autre) s'imaginent toujours que le plus Matamore est le plus malin. J'ai passé un moment hier après midi avec un prospect qui avait l'air d'avoir envie de faire de ses équipes des matamores en puissance. Je ne suis pas sûr d'avoir envie de lui répondre qu'en négociation, le matamore a tort ! Neil Rackham , un consultant britannique qui a publié de nombreux ouvrages et articles sur la négoci

Faut pas additionner les choux et les carottes

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J'aime bien les pubs. Elles sont beaucoup plus rigolotes que les journaux qu'elles font vivre, que les murs des métros qu'elles égaient et tous les publiphobes du monde sont des pisse-froids de base, et toc. Le goût le plus sûr n'y sévit pas toujours, je le reconnais volontiers. Mais le métro ne sent pas toujours très bon aussi et les plateaux TV ne transpirent pas toujours la finesse non plus.  Regardez Hannouna (attaque facile) mais aussi Laurent Ruquier-que-je-déteste-intégralement ou encore Elisabeth Lévy sur BFM-TV que le héros de Virginie Despentes, Vernon Subutex , décrit ainsi :"on voit que c'est une meuf qui aime le sexe. Et la coke, ce qui ne gâte rien" (cf Vernon Subutex tome 1 page 79, je préfère citer mes sources). Vous avez le droit de vous marrer.  Je reconnais que je déteste absolument la manière survoltée dont Elisabeth Lévy conduit ses débats, si j'ose écrire, et que la voir se faire allumer ainsi par Virginie Despen

Pour passer un bon été

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Pour passer un bon été, mes conseils qui valent ce que vous voulez : - lisez " Quand sort la recluse ", le dernier "rompol" de Fred Vargas. Personnellement, j'adore le commissaire Adamsberg et ses "proto-pensées", sortes de bulles gazeuses qu'il faut écouter attentivement, elles sont tellement fragiles qu'il est important de s'arrêter pour les laisser prendre forme et éclairer la situation. Ecoutons nos proto-pensées, voilà un beau programme estival. - tenez vous à l'écart des médias , de toutes façons ce serait mauvais pour toutes les proto-pensées que vous avez en vous. Les médias sont très prévisibles : ils s'intéressent à la canicule en espérant que cela fera quelques décès bien sentis histoire de faire la morale à tout le monde ; ils ont décidé qu'il était temps que ça pète autour de Macron parce que bon, ce mec qui ne veut pas leur parler aussi souvent que pépère d'avant, c'est tout de même dingue et bien s

Les clefs du pouvoir ne sont pas dans la boîte à gants

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Il y a plusieurs années, l'inénarrable Frédéric Dard sortait un bouquin dans la série San-Antonio, dont le titre m'a toujours réjoui et qui m'est revenu à l'esprit alors que je réfléchissais à cette chronique mensuelle : " Les clefs du pouvoir sont dans la boîte à gants ". Livre que je vais du coup m'employer à relire une fois que j'en aurai fini avec ce post ! Tout cela pour dire que ce post n'a évidemment rien à voir avec ce bouquin, sauf que j'avais envie d'écrire quelques lignes sur les "clefs du pouvoir", à un moment où on nous bassine sur Jupiter, sa cuisse ou sa cuisine, dans des médias assez grincheux pour constater que le nouvel élu va éviter de continuer à bavasser avec les gazetiers, ce dont ils sont fort marris, parce que bon, coco, faut remplir les colonnes et les écrans et que si Hollande avait une qualité à leurs yeux c'était qu'il était "un bon client". Bref, où sont les clefs du pouvoir ? Viso

Le grand blond, qui est-ce ? Un piège à cons, Monsieur

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Il y a encore un attentat à Londres aujourd'hui alors peut être ce post va paraître léger, mais bon, tant pis, je me lance quand même et je vais vous parler de ce chef d'oeuvre de la comédie frenchy des années 70 qu'est Le Grand Blond avec une Chaussure Noire. Comme Gérard Oury avec Rabbi Jacob le fera sur le thème de la tolérance et du racisme, Yves Robert et son scénariste Francis Veber avec le Grand Blond traitent d'un sujet important en s'appuyant sur les ressorts de la comédie et de l'humour, en l'espèce ils traitent de la liberté et du respect de la vie privée auquel chacun a droit. Les manigances du colonel Toulouse alias Jean Rochefort et de son fidèle homme de main Perrache alias Paul Le Person pour induire en erreur le colonel Milan (Bernard Blier, génial as usual) dans le cadre d'une guérilla inter-services secrets dont j'ai oublié les raisons (à supposer que le scénario se soit fatigué à en donner) permettent de montrer que n'im

Boris Macron et Emmanuel Vian

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Les rézosocios font circuler ces portraits de Boris Vian et d'Emmanuel Macron et chacun peut relever la ressemblance frappante entre les deux hommes sur ces clichés. Il est d'usage d'ajouter que Boris Vian est mort à presque 40 ans alors que notre Macron désormais national déboule à l'Elysée en frisant les 40 balais. Bref, c'est le buzz de la métempsycose. Je relève dans l'oeuvre de Boris Vian une multitude de titres dont notre nouveau Président devra s'inspirer ou auquel il prendra garde : - l'Ecume des Jours : il est évident qu'Emmanuel Macron ne devra pas y rester - J'irai cracher sur vos tombes : Emmanuel Macron s'en gardera bien, le devoir de mémoire fait partie des missions du "PR" - L'Arrache-Coeur : certains ont voté pour lui en se l'arrachant, le coeur (très à gauche). Donc, il peut s'attendre à ce que " L'Herbe Rouge " repousse vite ! Même s'il lui arrivera probablement de se dire &