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Elisabeth Moss et moi

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Il y a des jours où je délire Il m'est arrivé une toute petite histoire curieuse pas plus tard qu'hier. Alors que j'étais avec mon cadet à sélectionner un film que nous aurions envie de regarder ensemble, nous tombons sur la bande annonce du film The Square , palme d'or à Cannes l'an dernier. Le trailer décoiffe un brin et surtout il me met face à un visage d'actrice qui me fait dire : "c'est dingue, pourquoi j'ai l'impression de la connaître". Et quand je dis "connaître", ce n'est pas seulement à d'autres films dans lesquels j'aurai pu voir cette actrice que je pense. J'ai l'impression de l'avoir connue en vrai ! Alors que je ne sais même pas comment elle s'appelle 😁 Je fouille sur Google la carrière de l'actrice en question, qui s'appelle Elisabeth Moss et là, tout s'éclaire : elle joue dans la série Mad Men ! Le pouvoir des séries J'ai tellement regardé Mad Men à une épo

Nos émotions et nous

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J'ai déjà eu l'occasion dans ce blog de dire tout le bien que je pensais du film Vice-Versa , produit par Pixar, un film pour les enfants comme pour les parents qui aide à comprendre le rôle des émotions dans nos comportements et nos décisions. Le caractère ultra-émotionnel de l'actualité, entre anarchistes violents, célébrations soixante-huitardes et autres Fête à Macron, sans oublier le PDG d'Air France qui joue au poker, me donne envie de revenir sur ces émotions et ce qu'elles traduisent de nous. La colère : commençons par elle puisqu'elle est la vedette de nos médias. C'est intéressant d'en observer les gradations successives : au départ il existe une contrariété, laquelle peut muer en agacement, ces deux premiers stades restants somme toute gérables. Si nous n'y arrivons pas, les choses vont devenir plus compliquées. A l'agacement va succéder l'énervement. L'énergie monte ! Ensuite vient l'agressivité, et c'est là

Filochard, Ribouldingue.... et Croquignol ?

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Ainsi donc les deux intervieweurs vedettes du moment, célébrés par leurs pairs, vantés pour leur punch, leur absence de complaisance pour les puissants, ces hommes que le monde libre tout entier nous envie, sont donc Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. Damned, voilà qui m'en bouche un coin. Festival de narcissisme J'avoue que le festival de complaisance auquel les médias se livrent de plus en plus souvent entre eux avant ou après un exercice comme l'interview de Macron au Palais de Chaillot l'autre dimanche, me semble complètement invraisemblable et décalé. Dans le genre il n'y a que François Hollande pour les battre... l'homme qui dit que Macron aurait perdu l'élection si lui, François Hollande, avait fait campagne. Il ajoute qu'il aurait perdu aussi. Ah ah ah. Comme Fillon aurait récolté sa tempête, c'est donc la fille du facho ou l'autre énervé du Venezuela qui auraient gagné ? Nous l'avons vraiment échappé belle. Il a bien fait

Facebook, l'IA et les anti-barbus : c'est le printemps

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Une chronique où il sera question des paranoïaques qui font l'actualité, de l'Intelligence Artificielle qui nous manque encore et des anti-barbus. Ami parano, bonjour L'affaire Cambridge Analytica / Facebook fait grimper singulièrement le compteur Geiger de la parano moyenne. Je pense même que le déconomètre explose, à lire certains commentaires. Dans cette affaire il n'y a pas de piratage. Il y a une transmission qualifiée d'illégale de résultats de tests psychométriques en ligne à une société d'études qui en a tiré des conclusions et des stratégies de ciblage en faveur de Donald Trump pendant la campagne électorale américaine. A mon avis il y en a pour un paquet d'années pour un paquet d'avocats. J'attends le film made in Hollywood. J'avais bien aimé celui sur Snowden ! Cette affaire intervient : - alors que tout un chacun cherche un moyen de museler Trump et ses âneries à répétition. Je n'aime pas ce personnage mais Hillary

Les négociateurs à la truelle

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Les trois plaies Lorsque j'échange avec des clients sur les bonnes pratiques de négociation, et donc aussi sur les mauvaises, trois personnages ou organisations aux comportements caricaturaux arrivent très vite dans la conversation : - le premier est Donald Trump. D'abord parce que lorsqu'on est entre Français, dire du mal d'un Américain ne gêne pas grand monde. En plus Donald Trump a osé écrire "l'Art de la Négociation". Enfin il a osé c'est sûr, écrire c'est moins sûr. Lisez "Le Feu et la Fureur" pour prendre toute la mesure de ce qui se passe à Washington. Si j'en crois Michael Wolff, l'auteur de ce brûlot, déjà le Donald ne sait pas lire, alors écrire... Après nous avoir brandi le feu nucléaire possible, le voilà qui se rengorge à l'idée de déclencher une guerre commerciale. Bon, je ne m'en fais pas, quelques petits tweets au saut du lit et tout cela passera. Ce Président est une catastrophe, ses électeurs fini

Vive les passionnés !

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Killy Je lisais il y a quelques jours  une magnifique interview de Jean-Claude Killy . Nous devrions lui élever des statues. Il raconte avec une grande simplicité que son but, déjà tout gamin, était de gagner un maximum de courses de ski, il y a mis toute son ardeur et son sens stratégique et il a tout raflé. Son message aujourd'hui est magnifique : "La France est un très grand pays, il faut simplement qu'on en soit persuadé". Je suis plus que jamais fan de ce genre d'attitude. Nous avons besoin de ces passionnés. Macron Ce que j'aime d'ailleurs chez mon président de la République c'est qu'il donne le sentiment d'être un tempérament passionné. A priori ce que nous savons de sa vie personnelle pouvait nous en prévenir. Les députés même les plus grincheux de l'ancienne législature l'avait aussi observée, cette passion, à l'oeuvre dans son intense travail de négociation pour faire aboutir ses premières tentatives de desserrer

Frankenstein 3.0 est une femme !

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Au début du 19ème siècle, l'écrivain Mary Shelley accède à la notoriété avec son premier roman : Frankenstein. Une notoriété durable. Mary Shelley a touché une corde sensible : les braves gens s'inquiètent du futur ! Et surtout le soupçon pèse sur les inventeurs : le mythe de Frankenstein, c'est celui de la créature qui se retourne contre son créateur. Dans son cycle des Robots , un peu plus d'un siècle après Mary Shelley, Isaac Asimov définit ses 3 lois : 1- Un robot ne peut porter atteinte à un humain ni le laisser exposé au danger 2- Un robot doit obéir aux ordres donnés par un humain, sauf si ces ordres sont en contradiction avec la première loi 3- Un robot doit protéger son existence à condition que cette mesure n'entre pas en contradiction avec les deux premières lois Avec de tels antécédents littéraires il n'est pas étonnant que le développement des systèmes ayant recours à l'Intelligence Artificielle (IA) génère une littérature abondante,