Ne dites pas à Hollande qu'il est chauffeur de taxi, il se croit Président de la République
C'est la réflexion que je me suis faite en apprenant la démission d'Emmanuel Macron. La démarche de notre sémillant ex-Ministre est tout à fait dans la ligne des processus "d'ubérisation" que connaissent tous les métiers et toutes les fonctions dans toutes les organisations.
Les cris d'orfraie, les commentaires désabusés, les remarques ironiques que cette démission provoque aussi bien à gauche qu'à droite sont exactement du même ordre que ce que l'on entend chez les chauffeurs de taxi en colère, les patrons de G7, les hôteliers concurrencés par Air BnB, les guignols de l'info ringardisés par les youtubeurs, les petits marquis de Canal + bousculés dans leur arrogance par Netflix, etc.. La liste est longue ! La différence, c'est qu'avant que Oh Hé La Gauche arrive à bloquer la Porte Maillot, on a le temps de faire le tour du périph' jusqu'à la cinglinglin
Cela dit, pour ce qui concerne l'élection et la fonction présidentielle, rappelons nous que les promoteurs de l'élection au suffrage universel direct considéraient que celle-ci devait être la rencontre entre un homme et son peuple et que la Vème République voulait mettre un terme au "régime des partis". Bref, Macron peut récupérer de Gaulle comme il veut.
En tout cas je serai curieux de voir si et jusqu'où ça va marcher, "En marche". Parce que nos chers concitoyens ont une relation assez nuancée avec l'ubérisation des métiers et des fonctions. Cela se comprend. Car cette transformation en profondeur remet en question une façon de vivre, une façon de travailler, des revenus, etc... tout un tas de petites et de grandes choses que chacun pouvait croire, sinon immuables, en tout cas non destructibles.
Chacun se retrouve donc confronté à la nécessité d'écrire autrement son histoire lorsqu'il se retrouve face à l'ubérisation de son métier et de sa fonction. Lorsque je rencontre des personnes ou des groupes dans ces situations, obligés de "discuter l'indiscutable", c'est là que nous échangeons sur cette "courbe du deuil" sujet d'un de mes posts il y a quelques mois.
Ecrire autrement son histoire... C'est un très joli programme auquel nous sommes en fait invités, tous. Pas simple, mais ceux qui y parviennent, y découvrent au passage des ressources en eux qu'ils ne soupçonnaient pas, et s'ouvrent à de nouveaux horizons. Et puis, voyez, même le Président de la République doit faire la même chose !
Et si je n'y arrive pas ? En fait, chacun y arrive. Le chemin et la durée du voyage dépendent de nous, je veux dire par là qu'ils nous sont absolument personnels, liés à notre histoire, notre environnement, notre caractère, etc... Comme le chantait Léo Ferré, "avec le temps, va, tout s'en va".
Les cris d'orfraie, les commentaires désabusés, les remarques ironiques que cette démission provoque aussi bien à gauche qu'à droite sont exactement du même ordre que ce que l'on entend chez les chauffeurs de taxi en colère, les patrons de G7, les hôteliers concurrencés par Air BnB, les guignols de l'info ringardisés par les youtubeurs, les petits marquis de Canal + bousculés dans leur arrogance par Netflix, etc.. La liste est longue ! La différence, c'est qu'avant que Oh Hé La Gauche arrive à bloquer la Porte Maillot, on a le temps de faire le tour du périph' jusqu'à la cinglinglin
Cela dit, pour ce qui concerne l'élection et la fonction présidentielle, rappelons nous que les promoteurs de l'élection au suffrage universel direct considéraient que celle-ci devait être la rencontre entre un homme et son peuple et que la Vème République voulait mettre un terme au "régime des partis". Bref, Macron peut récupérer de Gaulle comme il veut.
En tout cas je serai curieux de voir si et jusqu'où ça va marcher, "En marche". Parce que nos chers concitoyens ont une relation assez nuancée avec l'ubérisation des métiers et des fonctions. Cela se comprend. Car cette transformation en profondeur remet en question une façon de vivre, une façon de travailler, des revenus, etc... tout un tas de petites et de grandes choses que chacun pouvait croire, sinon immuables, en tout cas non destructibles.
Chacun se retrouve donc confronté à la nécessité d'écrire autrement son histoire lorsqu'il se retrouve face à l'ubérisation de son métier et de sa fonction. Lorsque je rencontre des personnes ou des groupes dans ces situations, obligés de "discuter l'indiscutable", c'est là que nous échangeons sur cette "courbe du deuil" sujet d'un de mes posts il y a quelques mois.
Ecrire autrement son histoire... C'est un très joli programme auquel nous sommes en fait invités, tous. Pas simple, mais ceux qui y parviennent, y découvrent au passage des ressources en eux qu'ils ne soupçonnaient pas, et s'ouvrent à de nouveaux horizons. Et puis, voyez, même le Président de la République doit faire la même chose !
Et si je n'y arrive pas ? En fait, chacun y arrive. Le chemin et la durée du voyage dépendent de nous, je veux dire par là qu'ils nous sont absolument personnels, liés à notre histoire, notre environnement, notre caractère, etc... Comme le chantait Léo Ferré, "avec le temps, va, tout s'en va".
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