Articles

Brexit : Help ! ou Let it be ?

Image
Les négos internes sont les plus dures : la preuve par le Brexit Pour qui s'intéresse à la négociation, le cas "Brexit" est de l'or en barres. Il est de nature à rassurer tous ceux qui se disent que négocier avec leur voisin de bureau est bien plus compliqué que de négocier avec un fournisseur, un client, un partenaire, même le plus "difficile". Négocier "en interne" est beaucoup plus difficile. Par conséquent ça patine sérieusement dans la sauce à la menthe du côté de la Tamise. Le commentaire est souvent de dire "les anglais ne savent pas ce qu'ils veulent". De fait, avec un résultat de référendum qui donnait 52% environ pour le Brexit et 48% contre, il était prévisible que l'outre-manchois s'entre-déchire. Au coeur du débat, les intérêts en présence, au sein même du Royaume, qu'il est nécessaire de passer en revue. Ces intérêts ont hélas été très mal examinés lors de la campagne "Leave or Remain"

Une photo épatante

Image
Cette photo épatante a été prise par l'agence de presse allemande DPA. Comme dirait l'autre, un bon croquis (en l'occurrence une bonne photo) vaut mieux qu'un long discours. "L'autre" étant Napoléon, c'est vous dire si la citation est pleine d'à-propos ! Les amoureux de la communication non-verbale peuvent prendre leur pied avec cet instantané, ce pris sur le vif formidable. Merkel, tout le corps en avant, met visiblement tout son poids dans la balance. Shinzo Abe a par contre les bras croisés et l'air "droopy" plus vrai que nature. Il sait que cela ne sert à rien. Macron est de son côté lui aussi en action de conviction, même si la photo le montre davantage de profil. Merkel ne sourit pas vraiment, lui un peu plus, sur le thème "bon, Donald, arrête ton cirque". Quant au Donald, justement, bras croisés et l'air arrogant et moqueur, il est évident qu'il a l'air de s'en foutre comme de son premie

Elisabeth Moss et moi

Image
Il y a des jours où je délire Il m'est arrivé une toute petite histoire curieuse pas plus tard qu'hier. Alors que j'étais avec mon cadet à sélectionner un film que nous aurions envie de regarder ensemble, nous tombons sur la bande annonce du film The Square , palme d'or à Cannes l'an dernier. Le trailer décoiffe un brin et surtout il me met face à un visage d'actrice qui me fait dire : "c'est dingue, pourquoi j'ai l'impression de la connaître". Et quand je dis "connaître", ce n'est pas seulement à d'autres films dans lesquels j'aurai pu voir cette actrice que je pense. J'ai l'impression de l'avoir connue en vrai ! Alors que je ne sais même pas comment elle s'appelle 😁 Je fouille sur Google la carrière de l'actrice en question, qui s'appelle Elisabeth Moss et là, tout s'éclaire : elle joue dans la série Mad Men ! Le pouvoir des séries J'ai tellement regardé Mad Men à une épo

Nos émotions et nous

Image
J'ai déjà eu l'occasion dans ce blog de dire tout le bien que je pensais du film Vice-Versa , produit par Pixar, un film pour les enfants comme pour les parents qui aide à comprendre le rôle des émotions dans nos comportements et nos décisions. Le caractère ultra-émotionnel de l'actualité, entre anarchistes violents, célébrations soixante-huitardes et autres Fête à Macron, sans oublier le PDG d'Air France qui joue au poker, me donne envie de revenir sur ces émotions et ce qu'elles traduisent de nous. La colère : commençons par elle puisqu'elle est la vedette de nos médias. C'est intéressant d'en observer les gradations successives : au départ il existe une contrariété, laquelle peut muer en agacement, ces deux premiers stades restants somme toute gérables. Si nous n'y arrivons pas, les choses vont devenir plus compliquées. A l'agacement va succéder l'énervement. L'énergie monte ! Ensuite vient l'agressivité, et c'est là

Filochard, Ribouldingue.... et Croquignol ?

Image
Ainsi donc les deux intervieweurs vedettes du moment, célébrés par leurs pairs, vantés pour leur punch, leur absence de complaisance pour les puissants, ces hommes que le monde libre tout entier nous envie, sont donc Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. Damned, voilà qui m'en bouche un coin. Festival de narcissisme J'avoue que le festival de complaisance auquel les médias se livrent de plus en plus souvent entre eux avant ou après un exercice comme l'interview de Macron au Palais de Chaillot l'autre dimanche, me semble complètement invraisemblable et décalé. Dans le genre il n'y a que François Hollande pour les battre... l'homme qui dit que Macron aurait perdu l'élection si lui, François Hollande, avait fait campagne. Il ajoute qu'il aurait perdu aussi. Ah ah ah. Comme Fillon aurait récolté sa tempête, c'est donc la fille du facho ou l'autre énervé du Venezuela qui auraient gagné ? Nous l'avons vraiment échappé belle. Il a bien fait

Facebook, l'IA et les anti-barbus : c'est le printemps

Image
Une chronique où il sera question des paranoïaques qui font l'actualité, de l'Intelligence Artificielle qui nous manque encore et des anti-barbus. Ami parano, bonjour L'affaire Cambridge Analytica / Facebook fait grimper singulièrement le compteur Geiger de la parano moyenne. Je pense même que le déconomètre explose, à lire certains commentaires. Dans cette affaire il n'y a pas de piratage. Il y a une transmission qualifiée d'illégale de résultats de tests psychométriques en ligne à une société d'études qui en a tiré des conclusions et des stratégies de ciblage en faveur de Donald Trump pendant la campagne électorale américaine. A mon avis il y en a pour un paquet d'années pour un paquet d'avocats. J'attends le film made in Hollywood. J'avais bien aimé celui sur Snowden ! Cette affaire intervient : - alors que tout un chacun cherche un moyen de museler Trump et ses âneries à répétition. Je n'aime pas ce personnage mais Hillary

Les négociateurs à la truelle

Image
Les trois plaies Lorsque j'échange avec des clients sur les bonnes pratiques de négociation, et donc aussi sur les mauvaises, trois personnages ou organisations aux comportements caricaturaux arrivent très vite dans la conversation : - le premier est Donald Trump. D'abord parce que lorsqu'on est entre Français, dire du mal d'un Américain ne gêne pas grand monde. En plus Donald Trump a osé écrire "l'Art de la Négociation". Enfin il a osé c'est sûr, écrire c'est moins sûr. Lisez "Le Feu et la Fureur" pour prendre toute la mesure de ce qui se passe à Washington. Si j'en crois Michael Wolff, l'auteur de ce brûlot, déjà le Donald ne sait pas lire, alors écrire... Après nous avoir brandi le feu nucléaire possible, le voilà qui se rengorge à l'idée de déclencher une guerre commerciale. Bon, je ne m'en fais pas, quelques petits tweets au saut du lit et tout cela passera. Ce Président est une catastrophe, ses électeurs fini