Ah les régimes de retraite, ces vieux doudous
Or donc nous voici plongés dans un énième psychodrame sur la réforme des régimes de retraite. Comme le ridicule ne tue pas, certains intervenants la jouent : "moi, monsieur, j'ai fait 1995", comme jadis les poilus parlaient de la guerre de 14-18. Je serai beaucoup plus prosaïque. Comme nous sommes restés de grands enfants, je comparerai la situation actuelle, non à une guerre, par pitié, mais à la dispute bien connue entre parents et enfants autour de l'épineuse question du vieux doudou à laver qui ne sent plus très bon. Car les régimes de retraite, arrêtez de me faire rire, ne sont en rien des pépites qu'il faudrait à tout prix préserver, sauf, visiblement, chez les avocats, les conducteurs de métro et les personnels de ce grand corps malade qu'est la SNCF. Les régimes de retraite sont de vieilles tuniques pleines de trous et qui ne sentent plus du tout bon. Plus vous êtes jeunes, plus vous savez que la retraite, si vous en voulez une, il va