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Le Monde et Doctolib, et autres sujets préoccupants

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Le quotidien Le Monde, dans son édition du jeudi 20 mai, se fend d'un gros dossier intitulé : " Les ambitions dévorantes de Doctolib ", accompagné d'un article connexe : " Sécurité des données, position hégémonique...Faut-il avoir peur de Doctolib ?". Franchement, rien qu'à lire les titres, je me suis dit : "vive la France". Doctolib fait partie des plus belles réussites françaises en matière d'e-economie et Le Monde sourcille. Parmi les sources d'inspiration de  ce papier sourcilleux, le lecteur trouve la Fédération des Médecins de France (FMF), dont la présidente, Corinne le Sauder, se fend de cette perle : " la Caisse d’assurance-maladie aurait peut-être pu développer sa propre solution si on l’avait saisie beaucoup plus tôt .  L’Etat ne se pose pas ces questions, il est plutôt dans la promotion à outrance de Doctolib ". Il ne peut donc y avoir d'initiative en France que publique. Dire que nous nous étonnons de la fuit

Mon médecin ne vaccine pas, lol

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  Il y a des moments extraordinaires dans la vie.  Prenons cette pandémie par exemple et les vaccins qui arrivent. Le fait qu'ils arrivent si vite est en soi une bonne nouvelle, le résultat d'une mobilisation extrêmement forte de chercheurs, d'équipes de toutes sortes, de moyens financiers, etc... Certains soulignent que le jeu en valait la chandelle, le genre d'opinion qui peut ouvrir la porte au complotisme et ne change pas la qualité du résultat. Les deux premiers à l'arrivée sont des vaccins basés sur des approches entièrement nouvelles, tellement innovantes que notre brave pays n'a pas voulu les développer en son temps et a donc contraint le dirigeant d'un des deux labos premiers sur la ligne d'arrivée à aller trouver les ressources suffisantes aux Etats-Unis pour pouvoir réaliser son projet. Les vaccins de Pfizer-BioNtech et de Moderna ont été reconnus efficaces à 95% voire davantage contre le virus, variants de la bien surnommée perfide Albion inc

Salade aux Césars sous une pluie de masques

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  Les Césars se présentent toujours comme "la grande fête du cinéma français". Cette année, cela n'a vraiment pas été le cas. Déjà l'an dernier, c'était pénible. Depuis longtemps, les irruptions d'intermittents sont juste oiseuses. Mais là, alors là, ce fut un festival de masques ! Il est choqué le bourgeois ? Tu parles Car, vraiment, cette année, nous avons été gratifiés d'un spectacle d'un narcissisme inouï. La pandémie stresse (cf mon post précédent), elle rend fou et les impasses politiques de tout poil ont fait de cette grand messe un moment plus que consternant. A croire les participants à cette soirée, le pays, le gouvernement, Macron, quoi encore je ne sais pas, tous comploteraient pour ne pas ré-ouvrir les salles de cinéma ou de théâtre et faire mourir la culture.  Quant à l'actrice de seconde zone qui s'est fichue à poil pour choquer le bourgeois, elle ose ensuite dire qu'elle se met en scène pour défendre les commerçants, les soi

Stress intense et durable : allons-nous vers un changement de phase ?

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  Il y a tellement d'hystérie visible, de tensions palpables... cela m'a donné envie de partager les observations que nous pouvons faire autour de ces situations grâce aux modèles de la Spirale de l'Evolution /  Spirale Dynamique de Clare W Graves et Don Beck ou au Process Communication Model (PCM) de Taibi Kahler. La Spirale s'intéresse surtout aux sociétés ou aux organisations, PCM surtout aux individus et aux équipes. Mais tous les deux présentent des modèles d'analyse de nos transitions sociales ou personnelles qui me semblent intéressants. J'ai déjà écrit sur le sujet. Sur la Spirale Dynamique, c'est ici , sur Process Communication Model, c'est là . La Spirale Dynamique : vers un nouveau système de valeurs La Spirale Dynamique propose un modèle d'analyse et d'observation de l'évolution des organisations, voire de l'histoire de l'humanité. Au début est le chasseur-cueilleur, société primitive, la start-up si vous voulez, la pet

A propos des élections américaines

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Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l'Arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. "Comm

Il est temps de mettre les pendules à l'heure

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Il est important d'aborder les sujets de fond, au lieu d'en rester à l'écume. Comme chacun sait (chacun = ces milliers de personnes en quête de vérité qui me lisent à genoux et les mains jointes), ce blog ne parle que de sujets profonds. Donc, en cette journée riante de fin octobre, il ne sera question ni de Covid, ni de couvre-feu, encore moins de confinement ou de Samuel Paty. Laissons ces sujets légers à d'autres. Non, j'avais envie de parler de l'heure d'hiver. Ah, l'heure d'hiver, quel bienfait. Si, si, je ne ris pas, j'adore me réveiller et me dire chouette j'ai gagné une heure. C'est un plaisir profond. Cela me permet de supporter l'heure d'été, et son heure en moins qui fait tant de mal aux vaches, aux bébés et à toute cette cohorte d'hystériques ou d'obsessionnels mal compensés que les médias savent si bien interviewer. Donc vive l'heure d'hiver, accessoirement l'heure d'été, le reste c'est du

Fantômette et le trésor des coachs

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Louis, Julia, Fantômas et Fantômette Louis de Funès a eu plusieurs rôles marquants au cinéma, mes deux ou trois favoris étant celui du chef d'orchestre de "La Grande Vadrouille", de Don Salluste dans "La Folie des Grandeurs" et de Victor Pivert dans "Rabbi Jacob". Il en a eu des moins convaincants, l'un des moins réussis étant celui du commissaire Juve dans "Fantômas", une série de films policiers parodiques qui sentent vaguement le navet à boucher les trous télévisuels. Sa petite fille philosophe, Julia de Funès, a malheureusement dû trop regarder son grand père face à Fantômas alias Jean Marais et se plaît désormais à jouer les justicières dans l'entreprise. Bref c'est la renaissance de Fantômette, pour reprendre le nom d'une héroïne de bibliothèque rose dont j'ai emprunté un jour, quand je devais avoir 7 ou 8 ans, l'opus "Fantômette et le trésor du pharaon" à une copine de ma soeur qui, depuis, bien sûr, l