Il est temps de mettre les pendules à l'heure



Il est important d'aborder les sujets de fond, au lieu d'en rester à l'écume.

Comme chacun sait (chacun = ces milliers de personnes en quête de vérité qui me lisent à genoux et les mains jointes), ce blog ne parle que de sujets profonds.

Donc, en cette journée riante de fin octobre, il ne sera question ni de Covid, ni de couvre-feu, encore moins de confinement ou de Samuel Paty. Laissons ces sujets légers à d'autres.

Non, j'avais envie de parler de l'heure d'hiver. Ah, l'heure d'hiver, quel bienfait. Si, si, je ne ris pas, j'adore me réveiller et me dire chouette j'ai gagné une heure. C'est un plaisir profond. Cela me permet de supporter l'heure d'été, et son heure en moins qui fait tant de mal aux vaches, aux bébés et à toute cette cohorte d'hystériques ou d'obsessionnels mal compensés que les médias savent si bien interviewer.

Donc vive l'heure d'hiver, accessoirement l'heure d'été, le reste c'est du blabla. En plus l'histoire date de Giscard. C'était pas si mal, Giscard, disaient les nostalgiques sous Mitterrrand. C'était l'époque où, pour vendre au peuple la nécessité de faire des économies d'énergie, la slogan était qu'en France, nous n'avions pas de pétrole mais nous avions des idées. 

Si j'en crois Jean-Marc Jancovici, nous allons avoir intérêt à déployer une grande créativité si nous voulons échapper à un destin funeste dans quelques décennies, un destin analogue à ce que conte un roman épouvantable de Barjavel, Ravage, que j'ai lu par curiosité et que je ne conseille à personne, ne serait-ce que parce que le héros surnomme sa fiancée Blanchette, ce n'est pas possible d'imaginer quelque chose d'aussi grotesque.

Donc vive l'heure d'hiver et la grasse mat' à l'oeil.

Autre sujet fondamental : Elon Musk. Dans la série "observons ces égos invraisemblables", j'espère que Trump va bientôt nous manquer, mais nous pourrons nous rattraper avec Elon Musk. Je ne sais pas si ce type est génial, ses voitures coûtent un bras que je n'ai pas et j'avoue n'avoir que peu d'inclinaison à me financer un voyage dans l'espace pour une pluie de dollars que d'ailleurs j'ai encore moins. En tout cas il a décidé de supprimer son service de presse et il ne répond plus aux journalistes. Il fait comme Trump, il tweete et se concentre sur les réseaux sociaux en général.

J'espère que ce coup du mépris va lui coûter cher. Je comprends qu'un chef d'entreprise ambitieux et un brin (euphémisme) mégalo comme lui ait envie de filer des baffes à des journalistes souvent ignares, obsédés par les échecs et les mauvaises nouvelles, lesquelles se vendent bien mieux que les bonnes. Mais bon, il existe de très bons professionnels aussi, malgré tout, et même de gauche, si, si, je suis dans une phase tolérante. Ensuite, entre un papier pourri du Parisien et une fake news de RT TV sur Facebook, je préfère encore le papier pourri du Parisien. Je parle du Parisien, il est évident qu'Elon Musk ne sait même pas que ça existe, mais lui pense aux équivalents US du tabloïd français.

Car les réseaux sociaux et hélas j'aborde là une note enquiquinante liée à ces sujets légers qui agitent tant, nous trimballent une quantité de saleté incroyable, une boue mentale toute aussi ravageuse que la boue bien physique qui a détruit les villages des vallées de la Roya et de la Vésubie. 

Faire confiance aux réseaux sociaux, à Twitter en particulier, c'est faire confiance à la boue. Elon Musk se croit plus fort que ça ? Trump le croit aussi. Résultat du match le 3 novembre. Mais si le second est battu, je conseillerai volontiers au premier de remettre en selle son service de presse, d'embaucher des pros et de les payer très très largement, davantage que son directeur financier (sa directrice financière ?) tiens ce serait une idée, ça.

Car rappelons nous : nous n'avons pas de pétrole, ayons des idées ! Et aujourd'hui, malheureusement, ce que j'observe, c'est que, dans une situation qui nécessite un maximum de dialogue, d'écoute, d'échange, les frimas budgétaires se font aux dépens de tous ceux qui, dans l'entreprise, sont censés avoir des idées à apporter précisément sur ces enjeux d'échange, d'écoute et de dialogue.

Allez, vivement Noël !

PS légèreté : à Noël, précisément, offrez vous "Le Radeau de Mahomet" de Jean-Pierre Péroncel-Hugoz. C'est sorti en 1983. L'auteur était un ex-correspondant du Monde au Caire, expulsé d'Egypte en 1981 par Anouar El Sadate pour avoir révélé que des intégristes musulmans noyautaient l'armée égyptienne. NB : Sadate a précisément été assassiné par ces gens là en 1981, quelques mois plus tard.

Bref ce bouquin a près de 40 ans et décrit plutôt bien la maladie très très très profonde qui a emporté Samuel Paty et tant d'autres avant lui. 

La première partie du bouquin, par exemple, a pour titre "Les Turcs de profession". C'est un titre qui résonne dans l'actualité. En plus, il rime avec Mélenchon, c'est drôle.

PS sujet de fond : je relaie l'info sur ce webinar de communicants : https://bit.ly/3od998y

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