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Adieu Twitter !

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Depuis le temps que ce réseau dit social m'agace, les dernières foucades d'Elon Musk viennent de me rendre Twitter définitivement et totalement antipathique. L'oiseau bleu mazouté Il y a quelques années, je restais magnanime et me contentais d'observer que l'oiseau bleu s'était fait hacker son petit nid par une bande de coucous braillards . La liste des enquiquineurs serait trop longue, même en version française ! Le pire de tous étant le gros Donald, au moins Twitter avait-il pris la seule décision qui s'impose face à ce gangster : le coup de pied aux fesses, radical comme il se doit. Mais le père Elon, tout à sa fièvre, vient, entre autres bassesses, de lui redonner l'accès. Ce que gros Donald traite avec un poil de mépris, il fait sa chochotte. En bon loser minable, il lui est difficile de se confronter à la réalité : peut-être aurait-il aujourd'hui moins de "followers" qu'au temps de sa gloire vindicative par exemple, ce serait drôl

Avant les Stones...la patrouille des Castors !!

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Je suis tombé ce matin, au hasard de pérégrinations sur LinkedIn, sur un post comme toujours très remarquable, de Philippe Silberzahn intitulé " Ce que Keith Richards nous apprend sur les vertus du conflit dans l'organisation ". Comme je l'ai écrit dans un commentaire que je n'ai pu me retenir de faire : la biographie de Keith Richards, "Life", parue en 2010, est un must pour quiconque aime les Stones et est prêt à se plonger dans la vie rocambolesque d'un grand rebelle du siècle. Lorsque je m'étais plongé dedans pour ma part, à la page 80 de l'édition française, ô stupeur, voici sur quoi j'étais tombé : " je crois que ma période scoute a joué un rôle plus important que je ne l'aie jamais pensé. J'avais une bonne équipe. Je connaissais mes gars et on était crédibles. Il y avait un peu de laisser-aller côté discipline j'en conviens, mais quand on arrivait à "la mission consiste aujourd'hui à...", on y allait

Et si nous restions optimistes ?

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Vive l'automne Afin de garder la forme, nous pouvons regarder ces courtes vidéos,  extraits d'une interview de René Barjavel datant du milieu des années 70, dans le contexte du premier choc pétrolier. Nous pouvons aussi lire ou relire Ravage , le bouquin de Barjavel dont il est question. Depuis, nous avons eu Yves Coche t, qui n'est pas triste non plus même s'il peut faire réfléchir. Depuis beaucoup de collapsologues prennent la parole, comme l'ineffable  Aurélien Barrau , grand bavard et donneur de leçon devant l'éternel, imbuvable.  Et finir par le Blues de la Fin du Monde , du très regretté Nino Ferrer. Voilà qui résume bien l'ambiance, non ? Il fallait bien laisser passer ce mois de "rentrée" avant d'oser reprendre le cours de ces chroniques. Après l'été accablant que nous avons traversé, je n'avais pas envie de réagir à chaud ! D'autant plus que nous avions droit à un festival d'invraisemblables échanges. Les buzzeurs étaie

Ce que la série "Borgen" peut nous apprendre

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  Je viens d'achever les saisons 2 et 3 de la série danoise "Borgen" et vient d'entamer la saison 4.  J'ai dix ans de retard avec les premières et suis à peu près dans les temps avec la dernière. Mieux vaut tard que jamais de toutes façons. Je dois reconnaître que la saison 1 visionnée il y a quelques années m'avait bien plu mais sans plus.  En ces temps de parlementarisme revivifié, plonger à nouveau dans les arcanes de la politique danoise m'a fait le plus grand bien. En fait je voyais à l'écran une première ministre et ses opposants travailler (et se chicaner aussi) comme j'aimerai que cela se passe dans notre cher, vieux, beau et doux pays. Après tout, la vox populi entonnait l'hymne à la proportionnelle sur l'air des lampions et là, bing manque de bol, notre merveilleux scrutin majoritaire nous a accouché d'une assemblée toute proportionnée comme aucun proportionnaliste ne l'avait rêvé. Donc, chers amis de tous bords, proporti

C'est au pied du mur qu'on voit les maçons : le temps d'Héphaïstos est venu

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  Les élections législatives ont livré un résultat qui nous promet de jolis pataquès, de grands tête-à-queues et autres joyeusetés. Car le corps électoral a délivré quelque chose qui ressemble, de mon point de vue, à quelques semaines d'écart, à une énorme hésitation stratégique. A la présidentielle il a voté Macron car a priori celui-ci a toujours l'air d'être le plus compétent de la bande. Même si beaucoup ne l'aiment pas, la majorité le préfère encore aux autres. Un déni de près de 40 ans Ensuite, depuis une petite quarantaine d'années, disons depuis que Mitterrand s'est évertué à nier son virage stratégique de 1983 où il a abandonné les idées du Programme Commun, nos gentils concitoyens essaient à peu près désespérément tout pour éviter de s'inscrire dans la démarche du monde.  Alors après Mitterrand, les deux cohabitations un peu stériles, ils ont essayé Chirac et son fumeux programme de mangeur de pommes anti-fracture sociale, puis re-Chichi en rempart

La création de la NUPES et les 7 caractéristiques du bon accord : le doute est permis

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La création de la NUPES s'appuie-t-elle sur un accord créateur de valeur ? Il reste un mois avant le premier tour des élections législatives et je vais tenter de répondre à cette question... Ne riez pas trop fort. Ma sympathie pour LFI est quasi-nulle même si je reconnais un talent certain à Jean-Luc Mélenchon et à son équipe de com'. Mais bon, enfin, son "La République c'est moi" était un cri de colère et une revendication qui laissait percer un sentiment d'impunité qui me sort vaguement par les trous de nez, sans parler de son goût pour l'étatisme à tout bout de champ et, corollaire, de sa détestation des entrepreneurs. Pour examiner la qualité de cet accord, je vais essayer de me placer du point de vue de ceux qui sont venus, tels des bourgeois de Calais (cf la sculpture de Rodin comme illustration de ce post), la corde au cou, remettre les clefs de leur cité au conquérant sans pitié. Car, de façon assez élémentaire, c'est tout de même l'image q

La complainte du macroniste moyen, consultant, en plus !

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Nous arrivons bientôt au bout de cette campagne électorale. Certains disent qu'elle n'a jamais commencé. TF1 a d'ailleurs décidé de programmer les Visiteurs dimanche soir prochain, conscient que le temps de cerveau de la ménagère de moins de 50 ans chère à feu Patrick Le Lay n'était pas suffisamment disponible pour une soirée 100% électorale. C'est dommage, même si les acteurs en présence n'étaient pas toujours folichons, comme d'usage dans ce genre de compétition. La campagne 2022 abrite d'ailleurs quelques troisièmes couteaux que l'on rencontre dans toutes les compétitions électorales depuis que je les regarde en conscience. Certains sont des récidivistes, pour d'autres, ce sont les noms qui changent, c'est tout. Les bouches à nourrir dont on se passerait volontiers A quoi sert en effet de donner autant de temps d'antenne à Nathalie Artaud, Philippe Poutou, Jean Lassalle ou Nicolas Dupont-Aignan. Franchement, vous les trouvez intéressan