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Snif, mon homonyme préféré prend sa retraite

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Edouard Philippe, qui s'y connaît, a dit un jour : "quand on a deux prénoms, c'est difficile de se faire un nom". Je partage ! Je ne compte plus le nombre de fois où mes interlocuteurs, pas toujours des inconnus, confondent mon nom et mon prénom, jusqu'à celle qui m'a un jour déclaré que "j'avais plus la tête à me prénommer Etienne" (brave fille) et sans oublier celle qui, après près de deux années de fréquentation professionnelle, se demandait encore quel était mon nom de famille 😅 Alors, le jour où un communiqué de l'Elysée, le jour même de l'investiture d'Emmanuel Macron en 2017, annonce la nomination de Philippe Etienne comme conseiller Affaires Etrangères du nouveau président, je sais que je tiens un jour de gloire. Et je fais appel à mes meilleures ressources en plaisanteries faciles pour faire savoir à mes proches que je viens d'obtenir une promotion formidable. Encore ce poste était-il modestement visible. Je tire le gro

J'ai échangé sur la négociation avec CHAT GPT

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  Je me suis amusé ce matin à lancer une conversation avec CHAT-GPT sur le sujet de la négociation. Voici cet échange. Chat-GPT est d'une grande sagesse et sa culture est plutôt bonne ! Qu'en pensez-vous ? Quels sont les éléments clefs d'une négociation gagnant - gagnant ? Il y a plusieurs éléments clés d'une négociation gagnant-gagnant, mais voici quelques-uns des plus importants : 1. Comprendre les besoins et les intérêts de l'autre partie : il est important de comprendre ce que l'autre partie cherche à obtenir de la négociation, afin de pouvoir trouver des solutions qui répondent aux besoins de chacun. 2. Communiquer efficacement : il est important d'être capable de communiquer clairement et efficacement afin de pouvoir exprimer ses propres besoins et intérêts, et de comprendre ceux de l'autre partie. 3. Être flexible : il est important d'être ouvert aux idées et aux propositions de l'autre partie, et de ne pas être trop attaché à une se

La grande kermesse des retraites

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  C'est reparti pour un tour.  L'affaire était annoncée et nous y sommes. Nous voilà embarqués dans la folle kermesse de la énième réforme des retraites puisque, chacune l'une derrière l'autre, ces réformes s'appliquent à revenir sur l'une des décisions les plus emblématiques des septennats de François Mitterrand : la retraite à 60 ans. Une décision dont un livre blanc publié en 1991 et préfacé par Michel Rocard, premier ministre détesté du président en question, soulignait le caractère irréaliste*. Le raffut que le projet 2023 déclenche est tellement convenu que je me demande comment les uns et les autres font encore pour y mettre de l'énergie. De mon côté je m'en moque éperdument. Il est vrai qu'à mon âge avancé... Enfin, bon, je n'ai pas encore envie de mettre la clé sous la porte et j'ai la chance de faire un métier qui m'amuse et où je ne m'ennuie pas. Chasser le client est parfois un poil lassant, j'en conviens. Tant que mon

Adieu Twitter !

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Depuis le temps que ce réseau dit social m'agace, les dernières foucades d'Elon Musk viennent de me rendre Twitter définitivement et totalement antipathique. L'oiseau bleu mazouté Il y a quelques années, je restais magnanime et me contentais d'observer que l'oiseau bleu s'était fait hacker son petit nid par une bande de coucous braillards . La liste des enquiquineurs serait trop longue, même en version française ! Le pire de tous étant le gros Donald, au moins Twitter avait-il pris la seule décision qui s'impose face à ce gangster : le coup de pied aux fesses, radical comme il se doit. Mais le père Elon, tout à sa fièvre, vient, entre autres bassesses, de lui redonner l'accès. Ce que gros Donald traite avec un poil de mépris, il fait sa chochotte. En bon loser minable, il lui est difficile de se confronter à la réalité : peut-être aurait-il aujourd'hui moins de "followers" qu'au temps de sa gloire vindicative par exemple, ce serait drôl

Avant les Stones...la patrouille des Castors !!

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Je suis tombé ce matin, au hasard de pérégrinations sur LinkedIn, sur un post comme toujours très remarquable, de Philippe Silberzahn intitulé " Ce que Keith Richards nous apprend sur les vertus du conflit dans l'organisation ". Comme je l'ai écrit dans un commentaire que je n'ai pu me retenir de faire : la biographie de Keith Richards, "Life", parue en 2010, est un must pour quiconque aime les Stones et est prêt à se plonger dans la vie rocambolesque d'un grand rebelle du siècle. Lorsque je m'étais plongé dedans pour ma part, à la page 80 de l'édition française, ô stupeur, voici sur quoi j'étais tombé : " je crois que ma période scoute a joué un rôle plus important que je ne l'aie jamais pensé. J'avais une bonne équipe. Je connaissais mes gars et on était crédibles. Il y avait un peu de laisser-aller côté discipline j'en conviens, mais quand on arrivait à "la mission consiste aujourd'hui à...", on y allait

Et si nous restions optimistes ?

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Vive l'automne Afin de garder la forme, nous pouvons regarder ces courtes vidéos,  extraits d'une interview de René Barjavel datant du milieu des années 70, dans le contexte du premier choc pétrolier. Nous pouvons aussi lire ou relire Ravage , le bouquin de Barjavel dont il est question. Depuis, nous avons eu Yves Coche t, qui n'est pas triste non plus même s'il peut faire réfléchir. Depuis beaucoup de collapsologues prennent la parole, comme l'ineffable  Aurélien Barrau , grand bavard et donneur de leçon devant l'éternel, imbuvable.  Et finir par le Blues de la Fin du Monde , du très regretté Nino Ferrer. Voilà qui résume bien l'ambiance, non ? Il fallait bien laisser passer ce mois de "rentrée" avant d'oser reprendre le cours de ces chroniques. Après l'été accablant que nous avons traversé, je n'avais pas envie de réagir à chaud ! D'autant plus que nous avions droit à un festival d'invraisemblables échanges. Les buzzeurs étaie

Ce que la série "Borgen" peut nous apprendre

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  Je viens d'achever les saisons 2 et 3 de la série danoise "Borgen" et vient d'entamer la saison 4.  J'ai dix ans de retard avec les premières et suis à peu près dans les temps avec la dernière. Mieux vaut tard que jamais de toutes façons. Je dois reconnaître que la saison 1 visionnée il y a quelques années m'avait bien plu mais sans plus.  En ces temps de parlementarisme revivifié, plonger à nouveau dans les arcanes de la politique danoise m'a fait le plus grand bien. En fait je voyais à l'écran une première ministre et ses opposants travailler (et se chicaner aussi) comme j'aimerai que cela se passe dans notre cher, vieux, beau et doux pays. Après tout, la vox populi entonnait l'hymne à la proportionnelle sur l'air des lampions et là, bing manque de bol, notre merveilleux scrutin majoritaire nous a accouché d'une assemblée toute proportionnée comme aucun proportionnaliste ne l'avait rêvé. Donc, chers amis de tous bords, proporti