Snif, mon homonyme préféré prend sa retraite


Edouard Philippe, qui s'y connaît, a dit un jour : "quand on a deux prénoms, c'est difficile de se faire un nom". Je partage ! Je ne compte plus le nombre de fois où mes interlocuteurs, pas toujours des inconnus, confondent mon nom et mon prénom, jusqu'à celle qui m'a un jour déclaré que "j'avais plus la tête à me prénommer Etienne" (brave fille) et sans oublier celle qui, après près de deux années de fréquentation professionnelle, se demandait encore quel était mon nom de famille 😅

Alors, le jour où un communiqué de l'Elysée, le jour même de l'investiture d'Emmanuel Macron en 2017, annonce la nomination de Philippe Etienne comme conseiller Affaires Etrangères du nouveau président, je sais que je tiens un jour de gloire. Et je fais appel à mes meilleures ressources en plaisanteries faciles pour faire savoir à mes proches que je viens d'obtenir une promotion formidable.

Encore ce poste était-il modestement visible. Je tire le gros lot lorsque mon illustre et très sympathique homonyme se retrouve nommé ambassadeur de France à Washington.

A partir de ce moment, ce brave homme et moi-même sommes régulièrement confondus par des community managers pressés ou des personnes peu expertes mais néanmoins actives sur les réseaux sociaux. C'est vrai surtout sur LinkedIn où je suis donc régulièrement remercié, félicité, applaudi et donc surtout identifié par mégarde dans des posts publiés par des Français installés aux Etats-Unis, ou des Américains désireux de célébrer leur affection pour notre joli pays.

Je me fends à chaque fois d'un message à l'étourdi.e et en suis remercié avec moults sourires. Un ami m'a fait remarquer qu'il aurait été beaucoup plus amusant que j'en informe directement mon homonyme. Il a raison, je n'y avais pas pensé et peut-être n'aurais-je pas osé, après tout ma fréquentation des ambassadeurs de France (rires) m'inspire une gentille timidité (re-rires).

 Aujourd'hui, alors que Philippe Etienne 1er (dans le référencement naturel de Google), ambassadeur de France à Washington, vient de prendre sa retraite si j'en crois ce post qu'une amie m'a fait circuler, je ne peux que lui souhaiter une très heureuse "retraite". Après tout, c'est l'époque !

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